Le Rdpc et Undp sont en accords imparfaits dans l’Adamaoua, à l’approche des grandes échéances électorales. Notamment la présidentielle 2025 et les élections locales de 2026.
En effet, la tension est perceptible entre les deux formations politiques. A moins de quelques jours de l’arrivée de Jean Nkuete qui est annonce dans l’Adamaoua. Pour installer Théodore Baoro à la tête de la délégation permanente régionale du Rdpc. Dans les états-majors des deux alliés, l’ambiance est chaude.
En somme, on se bat pour le contrôle le contrôle politique de cette région assez stratégique. Pour les analystes politiques, « c’est par là que les victoires des uns et des autres passent. Et donc l’Undp ne mise que sur cette zone. Et pense que son allié est un peu gourmand. Le Rdpc veut avoir tout et tout seul », explique Georges Auger Mossi.
En principe, dans les analystes. L’Union nationale pour la démocratie et le progrès, installée dans l’Adamoua depuis de longues dates veut rester maitre. Bello Bouba, ne veut pas perdre. Et donc il faut conserver les acquis, nous fait-on comprendre.
Inverser la tendance
Aussi, le Rdp nourrit les ambitions d’inverser la tendance. Et c’est depuis les municipales de 2020 que les signaux sont visibles. Lors des municipales de 2020, le parti de Biya a raflé toutes les communes. Une grande démonstration de force différente de la situation dans les autres départements. Où l’Undp exploite malicieusement les failles de son allié historique
Ainsi dans la Vina par exemple, fief de tensions internes au sein du Rdpc, la machine peine à marcher. Ici, les responsables locaux sont accusés de somnolence,. La note est mauvaise. « Les activités tournent au ralenti faute d’argent. Il n’y a personne pour encadrer les militants. Et à cette allure, le Rdpc va perdre ses bastions au profit de l’Undp ou toute autre formation politique. C’est une évidence en tout cas », nous explique un cadre du parti
Absence de leadership
Par ailleurs, « le chef de la délégation permanente est absent.il est dans un sommeil profond. Voilà donc le genre de personne ressource qu’on nous impose. Pourtant nous avons les jeunes plus dynamiques et peuvent mieux faire », a déclaré un militant face à un confère
Et le constat est le même dans presque toute la localité. Dans le Mayo Banyo, c’est un leader invisible. Dans le Djerem, c’est le grand duel. Dans le Faro-et-Déo, c’est le bastion solide de l’Undp
Le constat est similaire là-bas, Abba Sadou, chef de la délégation permanente, est qualifié «d’invisible » par ses propres militants. Une absence de leadership qui pourrait bien se souder par un vote sanction à Banyo et à Bankim. Ici encore, les dissensions entre conseillers municipaux du Rdpc sont criardes.
Ainsi donc, l’arrivée de Théodore Baoro va certainement marquer le début d’une bataille politique. Dès lors que le Rdpc va chercher à prendre le contrôle d’une région considérée comme le fief imprenable du parti de Bello Bouba Maigari
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