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Hôpital Gynéco-Obstétrique de Douala : Du sang en numérique

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L’Hôpital Gynéco-Obstétrique et pédiatrique de  avance avec la digitalisation de ses services. Benkadi Blood est la nouvelle plateforme digitale conçue et mise officiellement en service le mardi 13 mai . C’est en fait un processus qui consiste à mettre en place un système opérant de gestion de la banque de sang.

Ainsi donc l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et pédiatrique de Douala est de plain-pied dans l’appropriation du numérique. Pour devenir une référence pour la prise en charge des malades. Et notamment dans la manière de gérer les produits sanguins.

Benkadi blood, a été présenté au Top management dudit hôpital. Question de comprendre non seulement l’importance de la plateforme, mais aussi son fonctionnement. Et sur son importance justement, l’on nous situe sur 4 points majeurs.

La traçabilité des sanguins

A savoir, la sécurité et la traçabilité des produits sanguins. Un meilleur suivi des donneurs pour augmenter le taux de ceux qui donnent deux fois par an . La Transformation des donneurs de remplacement en donneurs bénévoles. L’Anticipation sur la collecte des produits sanguins généralement rares.

Il s’agit en effet d’un changement majeur dans la chaine d’approvisionnement sanguin. On aura d’abord que les données ne sont plus sur du papier. Elles sont toutes numérisées. Cela fait en sorte que, « lorsqu’on a besoin d’une poche de sang en urgence dans un certain groupe. On ne va pas aller fouiller dans les registres. Mais on va faire facilement la recherche des personnes qui sont du même groupe.

Et qui « sont éligibles à faire le don. Et on pourra facilement les contacter. Aussi, lorsqu’il y aura des pénuries de certains produits sanguins. De certains groupes de façon spécifique, on pourra facilement regarder dans la base des données. Et voir ceux qui sont éligibles à et aisément les contacter… », explique Rodin Simo, initiateur de Benkadi Blood.

Hôpital Gynéco-Obstétrique de Douala : Pr Calixte Ida Penda a pris fonction

Le besoin annuel estimé à 400 000 poches

Il fallait y penser dès lors que le besoin est immense. Sur le plan national par exemple, « Le besoin annuel est estimé à 400 000 poches. Mais seuls 35 % de la demande peuvent être satisfaits », nous fait encore comprendre Rodin Simo. Qui a suivi les mouvements dans la banque de sang de l’Hôpital Gynéco-Obstétrique et pédiatrique de Douala.

Ainsi, « 98 % des donneurs sont des donneurs de remplacement. Et seulement 2 % sont des donneurs bénévoles. 95 % ne donnent leur sang qu’une seule fois par an. 56 % des donneurs donnent leur sang pour la première fois», va-t-il expliquer. Aussi, « 3 % des produits sanguins sont détruits en raison de leur péremption.

Et « 35 à 45% des receveurs ne remplacent pas le sang pris. Le sang est collecté de manière aléatoire. Ce qui peut entraîner des pénuries pour certains types de produits ». Facile donc de comprendre l’urgence de faire avec un logiciel de qualité. Pour approvisionner la banque de sang de cette structure hospitalière qui est très sollicitée. « L’HGOPED est la seule formation sanitaire de la à produire constamment du sang phénotypé. Plus de 20 de la ville s’y approvisionnent régulièrement. 45 % à 55 % du sang collecté à l’HGOPED est utilisé par des structures externes », va-t-on nous révéler.

Une grande problématique

 Une information confirmée par le Pr. Emile Mboudou. « L’approvisionnement en sang dans les hôpitaux est une grande problématique. Beaucoup de vies sont perdues parce que le sang n’est pas disponible », va déclarer le Directeur général de l’HGOPED.

Pour qui, « l’application Benkadi Blood va permettre d’augmenter les possibilités de collecte de sang. Ce qui va permettre à ce que nous ayons toujours du sang disponible. Et surtout un réseau où nous pouvons facilement avoir des gens. Pour venir donner du sang à l’hôpital lorsque nous en avons besoin », va-t-il encore dire en rassurant.

Enfin, « on dit souvent que pas d’intérêt, pas d’action. Nous avons intérêt à ce que ces outils fonctionnent. C’est surtout les appareils informatiques qu’il faudrait maintenir. Assurer les mises à jour certainement des logiciels. C’est quelque chose qui est unique au monde », a dit le Pr. Emile Mboudou, après les démonstrations pratiques.

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