Le « Pdg Magloire » a récemment été arrêté avec deux de ses compères, au Cambodge. Les trois hommes ont été pris la main dans le sac pour arnaque à haut niveau ou » Feymania » .
L’arrestation du feyman camerounais, le Pdg Magloire, et de deux de ses disciples au Cambodge fait la une de l’actualité depuis quelques jours. Car, selon des sources, le Pdg Magloire était réputé pour ses multiples arnaques, sans jamais être arrêté. Le lanceur d’alerte Nzu’i manto a rapporté que, avant leurs arrestations, les hommes se présentaient aux Cambodgiens comme des ingénieurs en chimie monétaire.
De ce fait, c’étaient 1,5 million de dollars, qui les attendaient dans l’un de leurs trafics. Toutefois, comme on le dit souvent communément, « plusieurs jours pour le voleur et un seul jour pour le patron ». Le Pdg Magloire et ses associés ont été pris la main dans le sac, par les forces de sécurité cambodgiennes.
Mais étant donné que la peine de mort est abolie au Cambodge depuis 1989, ils seront condamnés à 130 ans. Ainsi sera le sort de trois jeunes Camerounais. Toute une question se pose. Pourquoi la plupart des jeunes sont attirés par la vie de « feyman » ?
« Pour fuir la pauvreté »
Pour le Dr Noumsi qui s’est épanché sur ce cas, la plupart des jeunes deviennent des arnaqueurs pour une raison. Notamment « fuir la pauvreté et trouver une issue rapide à leurs problèmes financiers ». S’adressant à ces jeunes, le Dr Noumsi les exhorte à réfléchir:
« À vous, mes frères, qui rêvez de devenir feyman pour fuir la pauvreté : réfléchissez. On ne construit pas une vie solide sur le mensonge. Le travail honnête peut être lent, dur, frustrant, mais il donne quelque chose qu’aucune arnaque ne pourra jamais offrir : la paix intérieure, la fierté de ce qu’on bâtit et la dignité ».
Par la suite, il poursuit en s’adressant aux feymen qui ont peur d’abandonner la vie facile :
« À ceux d’entre les feymen qui ont peur d’abandonner la vie facile, pensez à vos enfants, vos familles, et surtout n’oubliez jamais qu’arnaquer pour briller, c’est comme allumer un feu avec de l’essence : ça éclaire fort, mais ça te brûle vite. Travailler à la sueur de son front, ce n’est pas être pauvre. C’est être libre. Et la vraie réussite, c’est celle qu’on peut transmettre sans se cacher. »