La crise anglophone est un sujet dans la campagne pour la présidentielle de 2025 au Cameroun. Le candidat Akéré Muna annonce la mise sur pied de cinq actions prioritaires dès sa prise de fonction.
A quelques mois seulement de la prochaine élection présidentielle prévue en octobre 2025. Akéré Muna décline les grandes lignes de son programme politique. La crise anglophone, la pauvreté et la mal gouvernance font partie de la liste des cinq actions prioritaires. Qu’il entreprendra dès sa prise de fonction.
Pour ce qui est de la crise dans les régions du Nord–Ouest et du Sud-Ouest. Elle est inscrite sur la liste des cinq actions prioritaires dès sa prise de fonction. « Nous mettrons immédiatement en place une commission en charge d’engager les pourparlers. Avec les vrais belligérants dans l’optique d’aboutir à un Dialogue inclusif. Qui aboutissent à la restauration de la paix », promet Akéré Muna.
Quant à Boko Haram qui menace, non seulement l’intégrité de notre territoire. Mais aussi la stabilité dans le bassin du Lac Tchad. Le candidat à la présidentielle confie qu’un accent particulier doit être mis sur la diplomatie. Entre les différents pays concernés notamment, le Tchad le Nigéria et le Niger et bien sûr le Cameroun. « La réponse à la menace doit être concertée et globale. Vous comprendrez donc mon désarroi. Lorsque j’ai appris comme vous que le Niger se retirait de la Force multinationale mixte (Fmm) », dit-il.
Renforcement de la gouvernance
Il ressort des rapports des organisations internationales que la crise de Boko Haram a des causes économiques. Akéré Muna affirme que son équipe et lui vont travailler au désenclavement de cette partie du pays. En mettant un accent sur le développement économique et l’insertion des jeunes qui sont les principales cibles des terroristes.
Le premier pilier du projet de société que ce leader politique propose aux camerounais. C’est justement le renforcement de la démocratie et de la gouvernance. Il s’agira d’adopter une nouvelle constitution qui incarne mieux les aspirations présentes et futures du peuple camerounais.
« Les principaux axes qui vont guider la réflexion sur la nouvelle constitution sont entre autres : la promotion des élections libres et équitables, le renforcer la transparence et la redevabilité au sein du gouvernement, la mise en place d’un système véritablement décentralisée au sein d’une fédération où les dirigeants sont choisis par le peuple », décline Akere Muna.