La scène se passe dans la nuit du 11 au 12 Septembre 2024 au quartier Essos dans le Vème arrondissement de la ville de Yaoundé. Le suspect qui est aujourd’hui accusé de viol a commis son forfait sur les membres d’une même famille.
Un événement choquant s’est produit récemment au quartier Essos à Yaoundé. Un violeur a terrorisé une famille, laissant derrière lui une onde de traumatisme et de tension au sein de la communauté locale.
Selon le magazine Lebled, les faits se sont déroulés entre la nuit du 11 et 12 Septembre dernier, lorsque le présumé violeur masqué aurait réussi à s’introduire dans la résidence en forçant la porte arrière, armé d’un couteau. Il s’en est alors pris à l’une des résidentes, une femme enceinte qui dormait sur le canapé du salon.
Il a interrogé cette dernière sur la personne qui avait bénéficiée d’une tontine dans la maison. Manifestement déçu par la réponse de cette femme, il décide de la violer en fin de compte. Les bruits étouffés de la victime ont alerté sa tante, qui dormait dans une chambre voisine. Lorsque celle-ci s’est rendue au salon pour se renseigner sur la situation, elle s’est retrouvée face à un homme armé d’un couteau. Sous la menace de l’individu, la femme a été conduite dans la chambre où elle a été forcée de remettre la totalité de la tontine que le malfaiteur réclame. Une tontine qui n’existait probablement pas d’après le magazine.
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En colère, il s’empare du téléphone de la dame ainsi que ceux de ses filles et de sa nièce enceinte. Sous la contrainte de son couteau, il exige qu’elles se déshabillent toutes. C’est de cette manière, qu’il va abuser de la dame ainsi que de ses filles dont une élève de 13 ans selon les témoignages des victimes.
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De retour d’une soirée tardive, une résidente de la concession sera également confrontée au criminel. Après avoir été fouillée et son téléphone portable confisqué, elle subira également une agression sexuelle.
À l’heure actuelle, les victimes hésitent encore à contacter les forces de l’ordre. Selon elles, il a menacé de tous les tuer si cette affaire venait à être révélée. De plus, la mère de famille affirme ne pas avoir de carte nationale d’identité pour se présenter dans un poste de police ou une brigade de gendarmerie, relate le Magazine Lebled.