Plus de 02 semaines après le début de la session de mars, l’assemblée nationale paralysée…En l’état actuel, aucun projet ou proposition de loi ne peut être déposé à l’Assemblée nationale. Et pour cause, ces projets et propositions sont d’abord reçus par les présidents de commissions, lesquelles sont issus du bureau de l’Assemblée nationale. Depuis le début de cette session de Mars 2024, les députés se tournent les pouces, attendant l’élection du bureau des deux chambres. Selon les observateurs politiques au Cameroun, jamais on a assisté à un tel vide juridique
Ce qui a fait dire à Saint-Eloi Bidoung que « deux impotents candidats au perchoir ». Selon l’ancien maire-adjoint de la commune d’arrondissement de Yaoundé 6, parlant du Senat, « on veut prendre les mêmes, pour recommencer ». « Le quatrième âge coalise pour son maintien, Il y a de l’agitation dans les chambres haute et basse du Parlement ; en vue de l’élection des Présidents et des Membres des bureaux, dans les augustes institutions, en ce mois de mars. Nous vous faisons grâce, du bilan désolant de cette institution budgétivore et complétement inutile depuis sa création. C’est une chambre aménagée pour y loger des amis grabataires du Président de la République, il s’agit des personnes ayant occupé de hautes fonctions jadis ; n’ayant pas servi la République, mais le Président Biya à l’aveuglette et surtout loyalement et pendant longtemps. Les sénateurs et amis du président y entrent, s’y couchent et s’endorment en ronflant ; on dirait des moteurs Diesel oubliant qu’ils sont grassement entretenus par l’Etat qui spolie les «bayasellam». Ceci, pour faire vivre des inaptes qui ne font plus rien pour le Cameroun. Le rêve de l’émergence du Cameroun n’étant plus le leur », dit-il dans une citoyenneté produite par ses soins.
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Cet ex militant du parti du flambeau ardent ne comprend pas « qu’un sénateur de près de 90 ans, élu par la force des choses, aux forceps, grâce aux pratiques et aux méthodes essentiellement antidémocratiques donc le Rdpc seul a le secret ; Sénateur qu’impose la force écrasante de son parti, ou nommé par le président de République ; puisse être candidat à la prochaine élection après avoir bénéficié de Deux mandatures ; mandature dont il ne peut présenter ni prouver un bilan tant sur le plan local que sur le plan international. A quoi servira une énième élection? A rien. Sinon à continuer de jouir des moyens, des commodités, des privilèges et des servitudes que l’Etat à aménager pour son statut de sénateur ».
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Toutefois, résigné, le peuple ne désespère pas de voir partir du poste un jour, celui qui aura été le successeur constitutionnel du président de la République depuis deux législatures. Sa reconduction au poste de Président, pourrait fâcher les camerounais, même s’ils sont déjà habitués à ses longs voyages sanitaires et ses indisponibilités (voire ses indispositions).
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