En réponse aux récentes allégations faites par le promoteur de la Kadji Sports Academy (KSA), concernant les problèmes de licences du club, la Fédération Camerounaise de Football a pondu un communiqué officiel pour donner sa version des faits.
Dans l’une de nos récentes publications, nous évoquions la conférence de presse du promoteur de la KSA au cours de laquelle, Gilbert Kadji a affirmé que le club avait été traité de manière injuste en ce qui concerne la délivrance des licences de joueurs. Répondant à cette accusation, la fécafoot a immédiatement commis un communiqué pour apporter des éclaircissements. Selon elle, sur les 54 demandes de licences soumises par la Ksa pour la saison 2023/2024, seules 11 répondaient aux exigences nécessaires.
Après les vérifications d’usage, la Fecafoot a approuvé 11 licences le 19 avril 2024 et a notifié la Ksa du rejet de 43 autres demandes pour les raisons suivantes : Carte Nationale d’Identité de joueur non légalisée, Carte Nationale d’Identité de parent non légalisée (pour les mineurs), Absence de Carte Nationale d’Identité de joueur, Carte Nationale d’Identité de parent illisible, Formulaire d’enregistrement non conforme, Absence de reçu de paiement des frais de licences, Absence de certificat national de transfert (pour les joueurs en provenance d’autres clubs), Certificat médical illisible.
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La Fédération affirme qu’informée de ces problèmes, la Ksa n’a pas daigné prendre de mesures pour apporter les corrections nécessaires à toutes les insuffisances par elles soulevées. Pour ce qui est du joueur Rony Ulrich Jordan Mimb Baheng, la Fecafoot soutient mordicus qu’une correspondance expliquant la non-délivrance de son Certificat International de Transfert (CIT) a bel et bien été fournie à la Ksa. Afin de protéger la carrière de ce joueur.
Pour terminer la fédération camerounaise de football dit dénoncer ces allégations qu’elle considère comme une tentative délibérée de ternir son image et de saper les efforts de modernisation du football camerounais entrepris depuis un peu plus de deux ans.
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« Je n’accepte pas le faux sous prétexte que je suis passé par la Ksa. Rien était donné cadeau pour ma formation. Le chantage de quiconque ne passe pas. Chacun doit se conformer comme tous les autres présidents des clubs. La guerre que je mène à la Fecafoot c’est contre le laxisme, le favoritisme et le vol », lit-on dans un post attribué à Samuel Eto’o qui parle de son passage à la Ksa.
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