L’ex proche collaborateur de Paul Biya Marafa Hamidou Yaya dénonce une campagne de désinformation.
Marafa Hamidou Yaya tient à restituer la vérité pour que nul n’en ignore. Selon l’ex ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, une campagne de désinformation a été menée via la presse, la télévision et les réseaux sociaux, affirmant que l’opération chirurgicale urgente dont il a besoin pour éviter une cécité totale pourrait être réalisée au Cameroun. « Cette information est fausse », dénonce-t-il.
« Les spécialistes camerounais, y compris ceux du Cameroon Eye Institute de l’hôpital ophtalmologique d’Oback, ainsi que des experts étrangers, ont établi que je souffre d’un glaucome bilatéral extrêmement sévère. J’ai déjà perdu totalement la vision de mon œil droit et j’ai très peu de vision restante dans mon œil gauche. De plus, je souffre d’une pression intra-oculaire extrêmement élevée malgré un traitement médical maximal. Sans intervention immédiate, je perdrai totalement la vue et pourrais nécessiter l’ablation de mes globes oculaires pour soulager des céphalées violentes et permanentes », tient à préciser cet ex membre du gouvernement.
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En particulier, continue-t-il, le rapport médical de l’hôpital ophtalmologique d’Oback en date du 1er octobre 2021 indique : « Notre patient souffre d’un glaucome bilatéral extrêmement sévère. Compte tenu de la nature avancée de la maladie, en particulier de son œil droit (aveugle), nous recommandons une chirurgie mini-invasive du glaucome (MIGS), telle que la pose d’un stent, afin d’éviter une cécité irréversible des deux yeux. Cette intervention n’est actuellement pas disponible dans notre hôpital »
Selon Marafa Hamidou Yaya, ces informations ont été reprises dans les courriers adressés au Président de la République le 20 octobre 2021, puis le 21 janvier 2022, le 26 mai 2023 et le 31 juillet 2023. « Si cette opération avait été possible au Cameroun, j’aurais, ayant une grande confiance en nos spécialistes, choisi de me faire opérer sur place. Affirmer le contraire ne vise qu’à me dénigrer et à me faire perdre un temps précieux, alors que ma vue se dégrade de jour en jour. Cette manœuvre vise également à masquer un acte de torture tel que défini par la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants des Nations Unies, qui considère la torture comme “tout acte par lequel une douleur ou des souffrances aiguës, physiques ou mentales, sont intentionnellement infligées à une personne” », dénonce celui.
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Qui pense que « le refus de me permettre de recevoir les soins nécessaires à l’étranger, malgré les recommandations médicales claires et urgentes, a été fermement condamné par plusieurs entités internationales. À cet égard, le Comité des Droits de l’Homme des Nations Unies a saisi le Gouvernement Camerounais les 15 février 2022 et 15 mars 2022, lui demandant de me permettre d’accéder immédiatement à des soins spécialisés et adéquats ».
Celui qui dit continuer de se battre pour son droit à la santé et à un traitement humain, conformément aux valeurs et aux principes que nous chérissons, soutient mordicus n’avoir jamais eu à rejeter l’intervention d’une équipe de médecins turcs.
