L’organisation non gouvernementale vient d’attirer l’attention de ceux qui nous gouvernent sur le respect des droits et des libertés. C’est la substance d’une déclaration signée le 8 mai dernier par la directrice du Réseau des défenseur(e)s des droits humains en Afrique centrale (Redhac), Maximilienne Ngo Mbe.
Pour tout dire, le Redhac et sa coalition pays-Cameroun face à la violation des droits et libertés des partis politiques de l’opposition et des journalistes, sont plus que jamais « très préoccupés par la restriction de l’espace civique en Afrique centrale et en particulier au Cameroun et condamnent avec fermeté le musellement constant de la presse, surtout privée ». Ainsi donc, ils exigent que le gouvernement cessent toutes intimidations, menaces et représailles à l’encontre des journalistes, des défenseur(e)s des droits humains, militants de la démocratie et les militants et sympathisants des partis politiques de l’opposition. Aussi interpellent-ils les Nations unies et l’Union africaine à travers la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp). Les manœuvres et stratégies orchestrées par certaines autorités administratives et certaines élites locales visant à interdire le déploiement de certains acteurs politiques sur le terrain, surtout ceux de l’opposition à la veille des élections ne sont pas en reste.
A lire : Pr Olivier Bile qualifie la réaction du MINAT « d’éphémère »
Dans cette foulée, les défenseurs des droits humains « condamnent avec la dernière énergie ces nombreuses violations des droits et libertés de manifestation, d’expression, d’opinion, de presse de réunion du Pcrn, Mrc et du Sdf et les autres partis politiques de l’opposition ».Au finish le Redhac et sa coalition pays-Cameroun recommandent d’appeler l’Etat du Cameroun à respecter scrupuleusement les conventions, traités et instruments, pertinents au niveau régional (Union africaine) et international (Onu) relatifs aux droits de l’homme, aux libertés fondamentales et à la démocratie librement ratifiés et signés tel que : la Déclaration universelle des droits de l’homme (Dudh) ; le Pacte international relatif aux droits civils et politiques (Pidcp) ; la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp) et les Lignes directrices sur la liberté d’association et de réunion en Afrique.
A lire : Crise anglophone: Des appels à la cessation des hostilités
Il convient de souligner que l’atteinte aux libertés d’association et de réunion et l’atteinte à la liberté de la presse, sont les deux axes sur lesquels les défenseurs des droits humains épinglent les autorités camerounaises. Aucune étiquette pour cette publication.