Ceci fait suite à la réaction du ministre de l’administration territoriale Paul Atanga Nji sur la propagande des hommes politiques à l’instar de Maurice Kamto sur les réseaux sociaux, appelant à s’inscrire massivement sur les listes électorales.
Le meneur de l’Alliance pour une transition pacifique (ATP) Pr Olivier Bile réagit à la suite du récent communiqué du MINAT en lien avec la volonté des concitoyens à s’inscrire sur les listes électorales. Selon l’acteur politique de l’ATP sur ABK radio, « Les intimidations du ministre restent un épiphénomène » entre autres une action sans effet parmi tant d’autres. Olivier Bile à la suite de son intervention dit « Le régime pourrait prendre de vitesse les adversaires politiques, en anticipant sur la présidentielle dans le but de s’attirer les votes vu le contexte actuel marqué par les inscriptions massives sur les listes électorales qui n’est pas à sa faveur. C’est une alerte à l’opinion publique qui comprend de ce fait ce qu’il faut faire ». Pour le politicien, le fait que le Minat ait réagi de cette façon montre en effet que les inscriptions sur les listes électorales pourraient contrecarrer leur plan.
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En effet, Maurice Kamto avait lancé un appel massif sur les réseaux sociaux, pour aller s’inscrire sur les listes électorales après avoir accusé le maire de la commune de Yaoundé 7 Augustin Tamba, d’avoir subitement interrompu les inscriptions sans motif. Le ministre de l’administration territoriale, n’appréciant pas cette déclaration de l’homme politique Maurice Kamto avait produit un communiqué dans lequel il explique.
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« Conformément aux dispositions pertinentes du Code électoral, les opérations d’inscription sur les listes électorales relèvent des prérogatives régaliennes d’ELECAM. Elles sont de ce fait conduites sur le terrain par les démembrements territoriaux d’ELECAM, en liaison avec les Commissions mixtes compétentes composées des représentants de l’administration et des partis politiques légalisés. Il n’est pas superflu de préciser que l’inscription sur les listes électorales n’est pas obligatoire. L’on ne saurait par conséquent sortir les populations de force de leurs domiciles ou encore user de pressions de quelque nature que ce soit pour les contraindre à s’inscrire sur les listes électorales ». Aucune étiquette pour cette publication.