À l’occasion de la Journée mondiale du rire célébrée ce 7 mai 2025, le rire est mis à l’honneur. Mais au Cameroun, dans un quotidien souvent difficile, cette simple expression de joie est loin d’être évidente. Pourtant, les bienfaits du rire sont réels.
Au Cameroun, le rire n’est pas ce qu’on partage le plus. Pour cause, le coût de la vie grimpe, le chômage pèse, l’insécurité est grandissante. Les soucis quotidiens laissent peu de place à la légèreté. Pourtant, cette journée mondiale du rire célébrée ce 07 mai nous rappelle qu’il est vital de sourire, de rire même un peu.
Depuis des années, l’humour camerounais a toujours été un miroir de la société. De Jean Miché Kankan à Moustik le Karismatik, en passant par Ulrich Takam, Fingon Tralala, Selavie Neway ou encore Aristide 1er, l’humour a toujours été un moyen de détendre tout en dénonçant les maux. Leurs spectacles sont bien plus que du divertissement, ce sont des soupapes d’évasion et de communication avec leur public. Selon les spécialistes, le rire permet de transformer la douleur en énergie et de créer du lien entre personnes.
Le rire renforce le système immunitaire
Selon plusieurs études, rire détend, renforce le système immunitaire et améliore la qualité du sommeil. Des pratiques comme le yoga du rire, encore très peu connu au Cameroun, commencent à gagner en popularité dans le monde. Le Dr Madan Kataria, fondateur du Yoga du rire, affirme que « le rire est une bouée de sauvetage ». Il rappelle que, même face aux défis, le rire est un moyen naturel de trouver du réconfort et de renforcer le lien social. Pour un psychologue clinicien dans la ville de Douala, « Le rire, même forcé, a des effets neurologiques réels ».
Ainsi, en cette journée mondiale du rire, l’appel est simple, prenons le temps pour le partager. Une comédie entre amis, une blague échangée dans un taxi, un sourire au voisin, des gestes si simples, mais si bénéfiques pour l’organisme. Car oui, malgré les défis, le rire reste gratuit et c’est l’un des rares luxes encore accessibles à tous. Alors, et si on riait un peu ?