Lumière sur une violence digne de la gestapo sur Me Tamfu l’avocat au barreau du Cameroun .
Sur une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on y voit des pandores marchés avec une brutalité déconcertante sur un homme couché dans le pick-up. L’infortuné qui crie à tue-tête n’est autre que Me Richard Tamfu, avocat au barreau du Cameroun. Que s’est-il passé pour que l’on en arrive à une telle bestialité ? Le récit de Me FONJU Bernard FUELANCHA revient sur les faits de la cause. .
« Le commandant du groupement de Gendarmerie de Bonanjo, suite à une plainte, déposée dans son unité, dresse une convocation contre la cliente de Me TAMFU Richard sur lequel est inscrit « DÈS RÉCEPTION ». Trois / quatre gendarmes sont porteurs de la dite convocation avec un véhicule pickup à leur disposition. Une fois en possession de la convocation, la mise en cause, appelle Me TAMFU qui se rend sur les lieux et demande aux gendarmes de rentrer et promet de conduire sa cliente lui-même au groupement », raconte l’homme de droit.
Qui poursuit: « Pour les gendarmes, il s’agit d’un affront et ils refusent catégoriquement de repartir sans leur proie. C’est ainsi que va naître une dispute et les gendarmes vont faire recours à la force mieux à la barbarie en infligeant un traitement dégradant et inhumain au confrère sur les yeux médusés des passants ». Par la suite, « Il sera conduit manu militari derrière (mieux dans la cabine à bagages )du pickup pour le groupement de gendarmerie de bonanjo.
Une fois sur place, ses téléphones portables seront confisqués pour, selon le commandant, vérifier s’il n’est pas l’auteur des vidéos divulguées sur les réseaux sociaux relativement à son interpellation musclée ». C’est sur ces entrefaites, relate-t-il, qu’arrive le confrère Yannick DJEMENI , qui décide au regard de l’état du confrère, de le conduire à l’hôpital Laquintinie pour les soins.
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Arrivent donc, le représentant du bâtonnier pour le Littoral et de nombreux confrères. « Après un entretien avec le commandant de groupement, il nous fait la promesse ferme que les sanctions vont suivre et me remets à moi les deux téléphones du confrère TAMFU », déclare-t-il.
Informé de la situation, le Commandant de la Légion de Gendarmerie du Littoral se rendra au chevet de l’infortuné à l’hôpital Laquintinie de Douala où il va y présenter les excuses du SED et de la gendarmerie à son endroit et de l’ensemble des avocats.
