Les récentes prévisions de la banque mondiale sont sans équivoques. D’ici 2026, près de 8 millions de Camerounais touchés par l’extrême pauvreté. Ce taux, avisent ces récentes prévisions a augmenté de plus de 2 millions depuis 2001, atteignant désormais 23 % de la population.
Au Cameroun, la situation économique est plus qu’alarmante. Près de 8 millions de citoyens pourraient sombrer dans l’extrême pauvreté d’ici 2026 si les tendances actuelles persistent. En ce moment, le taux d’extrême pauvreté est estimé à 23 % de la population. Ce qui représente plus de 6 millions de personnes. Une augmentation de plus de 2 millions depuis 2001.
Selon la Cemac, il y a urgence à mener des actions immédiates et bien pensées si l’on voudrait inverser cette tendance suicidaire. Pour y parvenir l’institution de Bretton Woods propose de favoriser une croissance économique soutenue par le secteur privé, en « réorientant les économies budgétaires réalisées grâce à la réduction des subventions aux carburants vers des dépenses productives, y compris des investissements dans les programmes sociaux et le capital humain, il serait possible de soutenir les pauvres et les vulnérables à court terme ».
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Comment procéder pour atteindre une réduction durable de la pauvreté ? Selon l’institution financière, il faut impérativement mettre un point d’honneur sur la croissance économique en l’accélérant avec pour finalités la création de plus d’emplois décents et la réduction des disparités socio-économiques. Lesquelles, souligne-t-on, entravent le développement inclusif du pays.
Aussi, la Banque mondiale insiste sur la nécessité d’une gestion plus stratégique et efficace des dépenses publiques. Toute chose qui inclurait la recherche de synergies avec le secteur privé et l’optimisation des bénéfices des investissements en infrastructures à travers des réformes sectorielles appropriées.
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Il faut souligner que 10 millions de Camerounais vivent avec moins de 1000 Fcfa par jour. Selon la 5e Enquête camerounaise auprès des ménages (ECam5) de l’Institut national de la statistique (INS), « près de deux Camerounais sur cinq vivent en dessous du seuil national de pauvreté, fixé à 813 FCFA par jour et par personne. Les 20 % les plus riches consomment environ 10 fois plus que les 20 % les plus pauvres ».
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