Un mouvement d’humeur est annoncé en vue de dénoncer le non-paiement du différentiel de l’indemnisation du terrain occupé au PK0 par la gare de péage, la direction technique de l’Autoroute Yaoundé-Douala et une partie de l’emprise de ladite autoroute prélevées sur le TF 18800/Mfoundi de la succession Bandolo Justine.
Vers le boycott de la cérémonie de paiement des indemnisations aux riverains des principales servitudes de l’Autoroute Yaoundé-Douala. C’est du moins le sens à donner au mouvement d’humeur qu’annoncent les familles concernées par la procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique engagée par la Commission mixte chargée d’évaluer et de dédommager les riverains concernés par la construction de ce gigantesque ouvrage, plus précisément à Nkol Nkoumou dans l’arrondissement Yaoundé II.
Propriétaires du Titre foncier N°18800/Mfoundi du 30 août 1988 d’une superficie de 12 ha, 44a et 85 ca, parcelle familiale exploitée et mise en valeur depuis des années par la culture de plusieurs arbres fruitiers, culture vivrière et maraichère. Ces hommes et femmes, las d’être bercer par des « promesses fallacieuses », entendent jouer les trouble-fête si l’Etat ne s’acquitte pas comme le veulent les textes, du paiement du différentiel de l’indemnisation de leur terrain. Occupé au PK0 à Nkol Nkoumou par la gare de péage en construction, la direction de l’Autoroute en construction et une partie de l’emprise de l’Autoroute Yaoundé-Douala prélevés sur ledit Titre foncier de la Succession Bandolo Justine.
Après avoir fait écho de leur situation qui date de 2013 à plusieurs autorités dont le sous-préfet de Yaoundé 7, le gouverneur de la région du Centre par ailleurs président de la Commission de constat et d’évaluation, le ministre des Travaux publics et très récemment au Premier ministre Chef du gouvernement, ces populations à qui appartient la surface foncière sur laquelle la plate-forme de cérémonie de la pose de la première pierre pour les travaux de construction de l’autoroute a eu lieu en février 2013, menacent d’exprimer leur ras-le-bol .
Blaise Pascal Dassie
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