pixel

Abus d’autorité sur un journaliste : Le Snjc dénonce !!!

Date:

Pages jaunes

Le journaliste Didier Kouamo a été victime d’un abus d’autorité. Le Bureau exécutif du Snjc réitère sa détermination à défendre les droits syndicaux et professionnels de ses membres, et affirme qu’aucune atteinte ne restera impunie.

Garde à vue de Didier Kouamo

Abus d’autorité et trafic d’influence sur un journaliste. Les faits se sont déroulés à Douala, mercredi 18 juin 2025. Ce jour en effet, le Bureau exécutif Littoral du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Bel/Snjc) apprend. Avec stupéfaction la mise en garde à vue de Didier Kouamo, Chef de chaîne de ABK Radio. A la Légion de Gendarmerie du Littoral. Le journaliste est membre actif du Snjc et responsable au sein du bureau régional Littoral.

« Déférant à une convocation ce jour, celui-ci a été entendu dans le cadre d’un litige commercial opposant Mme Colette Teumo. Prétendue propriétaire de l’immeuble abritant les locaux de l’entreprise de presse 2A Média. Exploitante de ABK Radio, à ladite entreprise », nous apprend le Snjc.

Dont l’intervention, malgré l’absence totale d’implication personnelle. Ou légale du journaliste dans ce contentieux, va permettre de le libérer à 23h05. Il convient de souligner que le Bel /Snjc était assisté de Me Fabien Kengne, avocat au Barreau du Cameroun.

Suite à cet abus, le Bel/Snjc a immédiatement saisi le bureau exécutif national du syndicat. Afin que ce cas soit transmis à la Fédération africaine des Journalistes (Faj.) Et à la Fédération Internationale des Journalistes (Fij).

Journée mondiale de la liberté de la presse : le Snjc interdit de manifester à Douala

Boucs émissaires

Le syndicat national des journalistes du Cameroun condamne avec la plus grande fermeté cette tentative d’intimidation. Laquelle, selon ce syndicat, est symptomatique d’un abus d’autorité et d’un trafic d’influence visant à faire des journalistes les boucs-émissaires de conflits capitalistes auxquels ils sont étrangers.

Il rappelle que les journalistes ne sont ni les garants juridiques. Ni les mandataires légaux des entreprises pour lesquelles ils travaillent. Par conséquent, ils ne sauraient être tenus pour responsables de litiges civils. Ou commerciaux opposant des tiers à leurs employeurs.

En outre le Snjc invite l’ensemble des travailleuses et travailleurs des médias à rester mobilisés. Et à suivre avec une extrême vigilance l’évolution de cette affaire. Et met en garde les auteurs de cet arbitraire. Qui visent directement le camarade Didier Kouamo et potentiellement d’autres confrères. Aussi réitère-t-il sa détermination à défendre les droits syndicaux et professionnels de ses membres, et affirme qu’aucune atteinte ne restera impunie

- Pub -
Pages jaunes

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager :

spot_imgspot_img

Populaires

Dans la même catégorie
Associé

Prix Francophilie des Médias : Yaoundé accueille l’édition 2025

Yaoundé la capitale politique du Cameroun abrite la 6ème...

Côte d’ivoire : l’artiste Molare derrière les barreaux

Depuis le 17 juillet 2025, l’artiste ivoirien Molare, de...

Météo : À Douala, la pluie dicte sa loi

Depuis plusieurs semaines, les habitants de Douala vivent au...

Crise anglophone : Pourquoi Lucas Ayabah Cho restera en prison

Lucas Ayabah Cho est dans les sales draps. Selon...