Face à ce qui vient de se passer à Douala lors de la visite de Maurice Kamto, ce parti politique que dirige Pierre Kwemo exprime sa profonde préoccupation.
L’Union des mouvements socialistes (Ums) dit suivre avec vive inquiétude la situation survenue à Douala le dimanche 8 juin 2025. Ce jour où le président du Mouvement pour la renaissance du cameroun (Mrc), le Pr Maurice Kamto, a été empêché de sortir de son lieu d’hébergement par un important dispositif policier. Ce, souligne l’Ums, en l’absence de tout acte administratif ou judiciaire.
« De tels agissements, qui s’apparentent à une séquestration arbitraire, constituent une atteinte grave à la liberté d’aller et venir, pourtant garantie par la Constitution camerounaise et les instruments internationaux auxquels notre pays est partie », condamne l’Ums.
Lequel dénonce avec la plus grande fermeté cette dérive autoritaire, qui, à le croire, installe insidieusement un régime d’exception au mépris de l’État de droit. Et en plus tend à criminaliser l’activité politique légale et pacifique.
Cependant l’Ums loue sens de responsabilité déployé jusqu’ici sur le terrain par les forces de l’ordre. Non sans saluer le sens élevé des responsabilités des militants et sympathisants du Mrc. Qui, selon ce parti politique, ont su rester calmes face à une situation d’injustice manifeste et qui n’ont pas cédé à la provocation.
Respect des libertés fondamentales
Aussi, l’Ums rappelle que la démocratie suppose le respect des libertés fondamentales, y compris pour ses opposants. « Il ne saurait y avoir de paix durable dans un climat où les leaders d’opinion sont assignés à résidence sans procédure, et où les activités des partis légaux sont systématiquement étouffées », souligne l’Ums.
Le parti que dirige Pierre Kwemo tient également à souligner la sacralité des permanences des partis politiques. Elles qui sont, en démocratie, des espaces protégés du débat citoyen, du dialogue républicain et de l’organisation pacifique des idées.
« Ces lieux ne sauraient faire l’objet de harcèlement, de surveillance abusive ou d’intimidation, sans porter gravement atteinte au pluralisme politique et à la vie démocratique du pays », tient à rappeler l’Ums.
Qui appelle entre autres à la levée immédiate de toute restriction abusive à l’encontre du Président du MRC et de ses collaborateurs. Aussi à la cessation des entraves aux libertés de réunion, de circulation et d’expression dans toutes les régions du Cameroun.
En plus à la protection effective des permanences des partis politiques reconnus, conformément à leur rôle fondamental dans la construction républicaine.
Pour terminer, l’Ums tient à réaffirmer son attachement indéfectible à l’État de droit; la pluralité politique; et la construction d’une République fondée sur le respect mutuel, la liberté et la justice.