Le président national du MRC, candidat du MRC et de l’APC à l’élection présidentielle de 2025 condamne « le retour en force de la campagne d’état de diffamation et de haine tribale contre ma personne ».
« Lors des ratonnades qui ont suivi le scrutin présidentiel, la répression aveugle qui s’est abattue sur les militants du MRC avait elle aussi un objectif tribal assumé. Il fallait démontrer que la mobilisation portée par le MRC n’avait un écho que dans la communauté bamiléké. D’où les arrestations au patronyme, voire au faciès, les propos tribalistes et haineux déversés sur les personnes arbitrairement et illégalement arrêtées et torturées dans divers services de sécurité tels le Gso, le Service Central des Recherches Judiciaires, au Sed, le Commissariat central N°1, les commissariats du 6ème et du 10ème à Yaoundé, et autres services dans différentes villes du pays », tient à rappeler le président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Qui poursuit en affirmant qu’« avec la courte campagne de repentance et de contrition feintes de certains snipers de la milice cybernétique tribale du régime sur cette odieuse campagne tribale pensée et mûrie, menée par l’État contre une de nos communautés nationales coupable d’avoir un de ses ressortissants candidat à l’élection du Président de la République, on pouvait espérer qu’un tel égarement ne se produirait plus jamais ».
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Pour le Pr Maurice Kamto, « c’était mal connaître le régime en place qui a la folie de croire ou de faire croire qu’il est éternel et sans limite dans sa campagne de terreur pour conserver le pouvoir, par tous les moyens et quel qu’en soit le prix pour notre pays. Peu lui importe que certaines de ses méthodes rappellent le fascisme ou le nazisme », dit-il.
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Et de soutenir qu’ « à quelques mois du prochain scrutin présidentiel, effrayé de n’avoir rien fait du mandat de sept ans volé avec violence en 2018, ce régime fait une rechute et replonge dans la fange. Voici qu’il envahit à nouveau la toile de propos haineux, tribalistes et de diffamations contre ma personne, le tout avec un projet politique assumé de dresser les Camerounais contre ma personne et la communauté bamiléké sur la base d’une argutie coloniale et la supposée ambition suprématiste et hégémoniste de cette communauté, théorisée par des illuminés ».
Dans cette logique de créer le clash entre les communautés dans notre pays, de polluer à nouveau le débat au cours de la campagne électorale à venir afin d’éviter que l’on parle de son bilan sur 43 ans de règne sans partage, constate Maurice Kamto, le pouvoir lance à nouveau de grossiers mensonges et attaques de toutes sortes contre ma personne. Aucune étiquette pour cette publication.