Le cancer du sein préoccupe les professionnels de la santé. L’Hôpital général de Douala et l’association Tunisienne AWGHO, se sont retrouvés le lundi 16 juin 2025 pour intensifier la lutte contre le cancer du sein.
Ainsi donc, African Alliance For Women’s Global Health et le Top management de l’Hôpital général de Douala se sont organisés. Mettant un accent particulier pour une meilleure prise en charge des femmes. Pour la qualité des soins pouvant aboutir è l’amélioration du bien-être dans sa globalité.
Bref, une chose reste certaine. Le mal est profond. Pour les médecins, il est incontestable que : « C’est le premier cancer au Cameroun. Que ce soit chez les hommes ou chez les femmes, toutes catégories confondues, en termes d’incidence. Et en termes de mortalité », nous fait comprendre le Dr Anne Maison epse Balepna. Chef de service Radiothérapie-Oncologie à l’Hôpital général de Douala.
On peut guérir de son cancer
Aussi, les professionnels de la santé se sont penchés des jours entiers, sur une approche globale multidisciplinaire du cancer du sein. Qui reste du moins, le premier dans le contexte camerounais. Pendant 4 jours, oncologues et autres acteurs qui traitent le sujet vont cerner les contours d’une maladie. Qui ne cesse de causer des malheurs aux populations d’ici et d’ailleurs.
En somme, c’est des grands moments de partage en tout cas entre les praticiens. « C’est le partage du savoir. C’est la collaboration des relations Sud-Sud dans le continent africain. Nous sommes-là pour rappeler qu’on peut guérir de son cancer et qu’il ne faut pas attendre le mois d’octobre. Pour parler du cancer du sein », a déclaré le Dr. Zeineb Belkhiria.
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Comme on le constate donc, On cette maladie reste une grande préoccupation pour les médecins et chercheurs. « Le cancer du sein est l’un des cancers les plus fréquents au Cameroun. C’est même le premier cancer. Toute pathologie cancéreuse est confondue. C’est-à-dire que c’est un problème de santé publique chez nous ».
Et « on veut s’y pencher partant de la prévention jusqu’à la prise en charge. D’où l’atelier qui vient de se tenir. Qui vise surtout à former les professionnels de la santé du cancer pour pouvoir dépister précocement les cancers. Et les former également aux nouvelles technologies de prise en charge », a expliqué le Pr Danielle Christiane Koum. Directrice Générale Adjointe de l’Hôpital Général de Douala.
Une coopération Sud-Sud
En effet, cette dernière souligne l’importance de se mettre ensemble pour triompher. Pour elle, « on est obligé de nous coordonner pour la lutte contre le cancer. Cette équipe vient de la Tunisie. Donc c’est une coopération Sud-Sud qui vient. Nous avons les mêmes problèmes, nous avons les mêmes difficultés et je pense qu’on se comprend mieux ».
En même temps, « les Tunisiens nous apportent leurs technologies. Et la technologie camerounaise qui peut servir aux Tunisiens. Donc nous pensons que c’est très important que les pays du Sud coopèrent. Pour adresser les problèmes qui sont les leurs. Aujourd’hui on parle des synergies en Afrique pour lutter contre cette maladie», va-t-elle dire.
Suivant le programme donc, c’est deux grands moments, d’abord la mise à jour du personnel, par « une formation qui améliore la prise en charge du cancer. Et ensuite le dépistage. Parce qu’on sait que quand on fait le dépistage, on arrive à trouver le cancer à des stades précoces. Et on peut les guérir », nous situe le Dr Anne Maison epse Balepna. Elle est l’un des acteurs dans l’organisation de la rencontre.