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Alternance politique : Les confidences de Djeukam Tchameni

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L’alternance est la volonté commune des principaux leaders. Et Djeukam Tchameni encourage la à prendre le relais. Pour lui, une coalition n’est forte que de la force de ses membres. 

Le message de Djeukam Tchameni à l’ est plein de sens. Le leader politique qui croit en l’avenir de ce pays. Suggère à cette opposition d’aller en rangs serrés à l’élection présidentielle d’octobre . Mais attention, précise ce dernier. Une coalition n’est forte que de la force de ses membres. En bon entendeur….salut !

Pour cela, « il est donc important que chaque organisation mobilise ses partisans et sympathisants. Car on ne peut pas construire une coalition forte avec une somme de faibles organisations. Par ailleurs, il n’y a rien de mal à ce que chaque parti ou chaque coalition présente un candidat en ce moment. Et en fasse la promotion », souligne Djeukam Tchameni.

Car en fin de compte, poursuit l’homme politique. Le candidat consensuel ne pourra être choisi que parmi les candidats qui ont été dûment agréés par la cour constitutionnelle. Au final, « Il ne sert à rien de se mettre à la table de négociation. Autour de cette question avec des candidats fantaisistes. Ou des candidats qui courent le risque d’être disqualifiés», conseille-t-il.

Programme commun de Refondation

Ceci dit, le leader politique pense qu’on ne doit pas attendre la dernière minute. Pour discuter d’un programme commun de Refondation du qui doit être le socle de notre unité. « Chaque organisation peut affecter 2 délégués à cette tâche qui doit se faire discrètement (non secrètement) pour être efficace. Il y a des organisations qui refusent de travailler dans la perspective d’un programme commun ».

Et « pensent que l’union doit se faire exclusivement autour de la personnalité de leur leader. Ceci est une erreur. On ne construit pas une Coalition sérieuse autour d’hommes forts mais plutôt autour d’idées fortes », recommande Djeukam Tchameni.

Par ailleurs, il suggère que cela peut se faire pour deux bonnes raisons. « Le messianisme émascule la base militante et la transforme en ouailles fanatiques mais inopérantes. Deuxièmement, il n’est pas certain en l’état des choses. Que tous les candidats à la candidature puissent passer le cap des procédures préélectorales ».

Selon l’homme politique, en se focalisant sur un homme providentiel. Plutôt que sur un objectif d’intérêt général on se met en faiblesse stratégique. « Ce n’est pas tirer dans les pattes de que d’attirer l’attention sur des erreurs potentielles. Qui sont en train d’être commises par des personnes ou organisations qui disent œuvrer pour le changement.

Cette tendance à  considérer toute opinion différente comme un anathème est répulsive », dit-il. Et d’ajouter pour terminer : « On n’a quand même pas pris le risque de  lutter. Pas contre la dictature biyaique, réelle et contrôleuse de puissants moyens de répression. Pour se laisser impressionner par la dictature virtuelle et édentée de terroristes de la pensée unique ».

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