Féminicide présumé : le Dr Fouelefack Christian est aux arrêts. L’homme accusé d’avoir mis fin aux jours de sa femme est en garde à vue au commissariat central de Dschang depuis le 17 mai 2024, où il a été interpellé aux environs de 8h. Selon notre source, la défunte Dontsa Blanche, enseignante à la faculté des sciences de l’université de Dschang vivait des violences permanentes.
D’ailleurs, la veille de son décès, elle aurait été sauvagement battue par son époux Christian Fouelefack, par ailleurs maître de conférences à la faculté des lettres toujours à l’université de Dschang. Selon certaines langues, lorsque des démarches ont été entreprises pour faire la lumière sur l’affaire du décès de son épouse, il aurait proféré des menaces à l’endroit de la famille et des amis de la défunte. Et les résultats de l’autopsie, arguent-elles indiqueraient « une mort criminelle par traumatisme cranio-encephalique ».
Pour David Eboutou, il faut se poser les bonnes questions. « Je lis ici et là certaines publications dont les auteurs affirment mordicus détenir le rapport d’autopsie effectué sur la dépouille de Madame Fouelefack blanche. À cette confusion, je voudrais apporter quelques précisions. C’est bel et bien Christian Fouelefack qui a sollicité l’autopsie sur la dépouille de son épouse et déboursé un montant de 225.000Fcfa pour les formalités y afférentes. Alors qu’il était en droit d’attendre les résultats dudit rapport d’autopsie, il n’en a jamais été notifié à ce jour », tient-il à préciser pour que nul n’en ignore.
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Et de suggérer quelques questions : « Comment est-ce qu’un rapport d’autopsie se retrouve entre les mains de certains activistes au Maroc et de plusieurs autres bloggeurs avant même que le principal concerné n’en soit informé ? Qui avait donc intérêt à refuser que Christian Fouelefack soit en possession du rapport d’autopsie effectué sur sa propre épouse ? Quel est l’objectif masqué qui se cache derrière ceux qui ont ventilé le rapport d’autopsie ? Au fait, quel est le niveau de fiabilité à accorder à ce rapport d’autopsie ? ».
Des interrogations qui selon David Eboutou « nécessitent quelques réponses et qui ont amené Christian Fouelefack et sa famille à exiger une contre-expertise pour une nouvelle autopsie qui devrait avoir lieu entre lundi et Mardi prochain », affirme-t-il. Non sans souhaiter beaucoup de courage à Christian Fouelefack qui est, dit-il, toujours en garde à vue au Commissariat de Dschang en attendant d’être présenté devant le procureur mardi prochain (hier Ndlr).
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