Féminicide présumé : le Dr Fouolefack Christian est aux arrêts. Des sources dignes de foi, le Dr Fouelefack n’est plus détenu dans un poste de commissariat de Dschang. Il aurait été placé en détention dans le pénitencier de cette ville.Bien avant, le présumé meurtrier aurait commandité une deuxième autopsie en dénonçant la cabale contre sa personne.
L’enseignant en service à l’Université de Dschang accusé d’avoir mis fin aux jours de sa femme était en garde à vue au commissariat central de Dschang depuis le matin du 17 mai 2024, où il a été interpellé aux environs de 8h.
Selon les sources de Wing Press Africa, un média en ligne, la défunte Dontsa Blanche, enseignante à la faculté des sciences de l’université de Dschang vivait des violences permanentes. D’ailleurs, la veille de son décès, elle aurait été sauvagement battue par son époux Christian Fouolefack, par ailleurs maître de conférences à la faculté des lettres toujours à l’université de Dschang.
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Lorsque des démarches ont été entreprises pour avoir faire la lumière sur l’affaire du décès de son épouse, il aurait proféré des menaces à l’endroit de la famille et des amis de la défunte. Et les résultats de l’autopsie indiqueraient qu’il s’agit d’ « une mort criminelle par traumatisme cranio-encephalique ».
Ce féminicide présumé de plus a suscité de l’émoi et de la consternation au sein de l’opinion nationale. Elle qui se souvient encore des mises en gardes du ministre de l’Administration territoriale après avoir constaté une recrudescence du phénomène sur le triangle national. « Celui qui a peur de la boucle de la femme ne doit pas se marier », ironisait alors Paul Atanga Nji lors d’une sortie gouvernementale.
« Ce phénomène prend de plus en plus de l’ampleur. Pour des raisons parfois inavouées, des époux mettent involontairement fin à la vie de leurs conjointes et vice versa. Cela peut témoigner du mal-être et de bien d’autres difficultés que rencontrent les gens. Nous nous devons de condamner avec la dernière énergie ce genre de comportements mortels qui va grandissant dans une société comme la nôtre où les gens ont perdu les repères.
Les organismes de défenses des droits humains et le gouvernement doivent organiser des campagnes de sensibilisation et d’information sur le terrain », souhaite un membre de la société civile.
