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Contre la désinformation: Accord parfait entre CNC, cyberjournalistes et blogueurs au Cameroun

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Une union sacrée a vu le jour le 30 avril 2024 à Yaoundé entre le Conseil national de la Communication (Cnc), l’Union des cyberjournalistes du (Ucc) et l’Association des blogueurs du Cameroun (Abc).

Les trois entités ont signé une convention de partenariat qui vise à contrer les effets nocifs de la désinformation en ligne.
Dans les faits, le du Cnc a vu l’importance d’une telle démarche dans un univers marqué par l’avènement des devenus une grande source pour véhiculer les informations. Pour Joseph Chebongkeng Kalabubsu, «la collaboration vise à réguler les contenus en ligne et à offrir aux un espace numérique sûr, dénué de désinformation, d’incitations à la haine et de tribalisme », a-t-il déclaré.
Une idée bien partagée par M. Eka Moumi qui est encore plus critique : « les réseaux sociaux sont devenus un véritable poison. On y met tout. C’est même devenu un espace de règlement de compte, un repère de banalisation des vies humaines. Chacun met ce qu’il veut sans être aucunement inquiété », a déclaré l’expert en cybercriminalité.
Au-delà donc des constats, d’aucuns pensent qu’il faut que les pouvoirs publics fassent leur travail : « toutes les structures contre les cybercriminalités mises en place au Cameroun, ont montré leurs limites face à un monde technologique qui bouge énormément. Il faut bien suivre l’avancée des nouvelles technologies de l’information », a dit Victor Edoube, informaticien

Une union sacrée : Contrer la désinformation en ligne

 

A lire: Un spécialiste d’extorsions en ligne arrêté à Yaoundé

 

 

Revenant sur le partenariat dont il est question, les engagements ont été pris par les deux autres entités que sont l’UCC et l’ABC, qui disent soutenir le CNC, une année entière dans la surveillance réseaux sociaux et les médias en ligne question de détecter les fausses informations. « Nous allons apporter un soutien technique et professionnel au CNC pour sensibiliser l’opinion nationale sur les conséquences de la désinformation », a dit Baba Wamé, président de l’UCC.
Une démarche qui coïncide avec les échéances électorales à venir. Et donc il faut s’y mettre, a souligné Thierry Didier Kuicheu : « Cette est cruciale non seulement en vue des échéances électorales à venir en , mais aussi en raison de la montée de la désinformation sur les réseaux sociaux ces dernières années. La régulation devient essentielle pour responsabiliser les individus derrière ces contenus », a évoqué le président de l’ABC.
Pour bien cerner l’ampleur des réseaux, il convient de rappeler le Cameroun compte 12,63 millions d’utilisateurs d’ en janvier 2024, et ,05 millions d’utilisateurs de médias sociaux, si l’on s’en tient au rapport mondial du numérique.
Yves Laurent Kelle Dadou. Aucune étiquette pour cette publication.

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