Maroua: La ville pleure ses morts

Date:

Ils sont au total quatre qui ont trouvé la mort suite à un éboulement sur une montagne

Les traces de larme sont encore visibles sur les visages des proches qui ont perdu leurs personnes dans la capitale régionale de l’Extrême-Nord, le jeudi 2 mai 2024 après l’éboulement de rochers qui est survenu au quartier Florina causant au passage la perte de quatre vies humaines, dont celle d’un enfant. On parle également incident de deux blessés.
Selon les témoignages recueillis par un confrère, les victimes étaient des gens du coin qui concassaient de pierres pour en extraire du gravier. Et ce jour, comme dans leurs habitudes, ils étaient sur le site, c’est alors que survient soudainement un éboulement qui a enseveli quatre personnes. L’intervention des sapeurs-pompiers, aidés en cela par des jeunes du quartier, a permis de retrouver les corps sans vie de trois femmes et d’une fillette. Deux femmes blessées ont été secourues par les habitants.

La BAD finance la réhabilitation des routes au Cameroun

A lire: Infrastructure routière : la BAD finance la réhabilitation des routes au Cameroun

 

 

S’en est suivi le ballet des autorités administratives et sécuritaires pour évaluer les dégâts. Selon notre reporter : « Le gouverneur de la région, Midjiyawa Bakari, et le maire de la ville, Dr. Sali Babani, ont notamment visité les blessées transférées à l’hôpital régional de Maroua », a relaté Samuel Adjewa, journaliste.
Le journaliste nous fait savoir que « le concassage de pierre reste et demeure un gagne-pain pour de nombreuses femmes surtout dans une région pourtant classée zone économiquement sinistrée depuis 2017. Malgré les risques et les dangers, ces femmes investissent les pans des collines pour extraire du gravier, matériau primordial pour la construction des habitations et des routes et tenir le quotidien des familles parfois bien nombreuses », a-t-il révélé.
Il est à déplorer tout de même, la négligence des autorités et aussi, l’absence d’accompagnement des pouvoirs publics pour relever les défis auxquels sont confrontés les hommes et les femmes qui œuvrent dans l’informel surtout dans les régions économiquement vulnérables comme c’est actuellement le cas de l’Extrême-Nord.
Alexandre Dibonguè

- Pub -

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager :

spot_imgspot_img

Populaires

Dans la même catégorie
Associé

Douala: Les bêtes en divagation à l’abattoir

La Communauté urbaine de Douala (CUD) a procédé à...

Douala : plusieurs chantiers accusent d’énormes retards

Des sources dignes de foi, le super Maire de...