Le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale dans le cadre de la journée mondiale de la presse du 3 Mai dernier, dans une lettre adressée aux journalistes dit avoir été violemment victime d’une certaine presse, sa famille, ses collègues et lui.
Le ministre du Travail et de la Sécurité Sociale Grégoire Owona, a adressé une lettre à la presse camerounaise à l’occasion de la journée internationale de la presse le 3 Mai dernier, dans laquelle il a souligné avoir été violemment victime d’une certaine presse, sa famille, ses collègues et lui. L’autorité a poursuivi en dénonçant les pratiques qui existent au sein de ce corps de métier « Il arrive à la surprise des personnes avisées qu’on taise pour plaire, ou qu’on écrive pour nuire, qu’on déforme les faits, qu’on refuse d’accepter les règles de déontologie et d’éthique pour détruire, pour fragiliser et pour discréditer. De nombreux observateurs s’accordent à dire que le gangstérisme médiatique prospère sous le couvert des activités de presse. La confusion règne, le contradictoire est illusoire. Est-ce acceptable dans une société que nous souhaitons démocratique et dans laquelle le journalisme joue un rôle fondamental de veille et de sentinelle ? Nous joignons notre modeste voix à ceux qui affirment haut et fort qu’un retour à l’éthique et à la déontologie est plus qu’urgent », dénonce le ministre.
A lire : Journée mondiale de la liberté de la presse: la police saute sur les journalistes à Douala
Le ministre poursuit en appelant à un journalisme professionnelle: « notre pays a besoin d’une presse professionnelle, forte, bien tenue, avec des financements qui en garantiraient l’indépendance et accroitraient son objectivité ».
A lire : Contre la désinformation: Accord parfait entre CNC, cyberjournalistes et blogueurs au Cameroun
Dans sa note, Grégoire Owona n’a pas fait que dénoncer et décrire les réalités du métier de journalisme, il a aussi tenu à saluer et à reconnaitre la noblesse du métier en disant : « Je joins ma voix à celle de la communauté nationale pour saluer la noblesse et la pertinence de votre travail, surtout en ces temps de consolidation de notre jeune démocratie, sous la houlette constante du Président Paul BIYA, apôtre et défenseur acharné des droits et libertés, notamment celle de la presse aussi « . Aucune étiquette pour cette publication.