Le Ndolè, ce plat typiquement camerounais vent d’être célébré après sa consécration mondiale et sa labellisation par l’OMPI.
Le Ndolè, plat de référence au Cameroun, et donc la renommée a traversé les frontières, a franchi une étape remarquable dans l’art culinaire et sur le plan gastronomique. Il a été labellisé par l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI). Et la grande annonce a été faite le 7 mai 2024 à Douala par Bello Bouba Maïgari, Ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des Loisirs (Mintoul) pendant le lancement de la deuxième phase du projet «Protection du Ndolè», initié par l’OMPI. Une autre étape qui vise cette fois-ci à promouvoir le développement du tourisme gastronomique à travers la propriété intellectuelle. C’est d’ailleurs le premier plat qui reçoit le label de l’OMPI, parmi toutes les autres 14 traditions culinaires camerounaises protégées aussi.
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La démarche qui a abouti à cette consécration au Ministère du Tourisme om l’on nous fait savoir que : « le choix du Ndolè s’est opéré au terme de plusieurs réunions d’échanges pour tabler et s’accorder sur le menu définitif de la tradition culinaire à protéger. Ce plébiscite s’est fait dans le cadre d’une convocation de plusieurs critères formulés par l’OMPI et d’une équipe interministérielle élargie à l’ensemble des parties prenantes et bénéficiaires conduite par le Secrétaire général du Ministère du Tourisme et des Loisirs.», informe-t-on au Mintoul.
Selon certaines indiscrétions, ladite démarche a suivi des critères rigoureux établis par l’OMPI, qui ont tout simplement abouti à la reconnaissance de cette spécialité culinaire qui tire ses origines dans la région du Littoral comme un trésor culturel et économique.
Pour bien comprendre donc, cette labellisation attribue au Ndolè une protection renforcée contre l’appropriation non autorisée et l’exploitation commerciale abusive pour garantir ainsi sa préservation et son intégrité. C’est dire le Ndolè labellisé devient un immense catalyseur de développement pour le Cameroun tout entier, tout chose qui interpelle les autorités qui doivent désormais veiller à maintenir les normes de qualité et d’authenticité du Ndolè, non sans soutenir les producteurs locaux et préserver les traditions de production.
Elise Murielle Seh
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