Sans licence d’exploitation lui autorisant de se déployer au Cameroun, Starlink est aujourd’hui dans le collimateur des autorités camerounaises. Qui viennent d’interdire l’importation de Kit Starlink.
Le directeur des Douanes Fongod Edwin Nuvaga dans une note rendue publique le 15 avril dernier, a formellement intimé l’ordre à ses hommes, de saisir systématiquement, « tout équipement de télécommunication importé par les frontières camerounaises». Un coup dur supplémentaire pour l’entreprise Starlink du milliardaire sud-africain et américain Elon Musk. Ce après que l’Etat, quelques jours bien avant l’ait enjoint de couper l’accès à ses clients camerounais.
Dos au mur, Starlink qui jusqu’ici se positionnait sur le marché de la fourniture de la connexion internet au Cameroun sans autorisation, a fait savoir à ses abonnés qu’ils seraient déconnectés au terme du mois d’Avril. A en croire le journal panafricain Jeune Afrique, Starlink qui a connu un regain d’intérêt à la suite des incidents ayant occasionnés la panne sur quatre câbles sous-marins de fibre optique en mars derniers, se positionne « comme une solution aux lacunes des fournisseurs locaux ».
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Et d’informer par la suite que « les Camerounais n’hésitent désormais plus à traverser la frontière nigériane pour acheter des kits satellitaires qu’ils peuvent installer et activer eux-mêmes. Coût de l’opération : 440 000 francs CFA (environ 670 euros) via la plateforme de e-commerce Konga, l’un des distributeurs avec Jumia du matériel au Nigeria qui a récemment cassé les prix », peut-on lire dans le Magazine Panafricain.
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Il faut dire que c’est comme sur des montagnes russes que l’entreprise américaine Starlink se déploie sur le continent africain. Surtout que les régulateurs du continent ne sont pas unanimes quant à sa présence. Pendant que les pays comme le Benin et le Rwanda etc. sont en accord avec le déploiement de Starlink. les pays comme le Cameroun, la RDC, l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire interdisent la vente des équipements de Starlink. Par ailleurs, le journal laisse comprendre qu’Elon Musk est dans les négociations pour l’obtention de nouveaux agréments d’ici la fin de l’année afin de conquérir de nouveaux marchés à l’instar du Maroc.
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