Selon certaines langues qu’on qualifierait de mauvaises au regard des incongruités par elle débitées, « le budget pas voté depuis deux ans, le maire de Dibombari coupé de ses adjoints et du conseil municipal, allant jusqu’à faire emprisonner tout contestataire. Le climat électrique ».En effet, poursuivent-elles, depuis plus de deux ans, le climat y est tout simplement irrespirable : Le courant ne passe pas entre le maire Bejedi Ndame Justin et ses adjoints. Ils ne se parlent pas, et c’est du fait du maire qui se comporte en véritable monarque absolu qui n’a de compte à rendre à personne ». Faux ! Rétorque le maire de la commune de Dibombari située dans le département du Moungo, région du Littoral. « S’il est certain que ce n’est pas toujours l’harmonie entre le chef de l’exécutif et certains de mes pairs conseillers municipaux (hors-la-loi pour certains), il n’en demeure pas moins vrai qu’une franche importante d’entre eux, sans doute animée par l’intérêt général et soucieux du développement de notre municipalité, partage la grande vision qui est mienne et donnerait tout pour satisfaire les nombreuses et diverses attentes des populations dont nous sommes les mandataires. Le point de discorde avec certains de mes adjoints et conseillers municipaux est la rétrocession B9 et non un quelconque problème en rapport avec la gestion de la commune. En effet, il leur avait été fait des promesses de parcelles ( par le 1 er adjoint, 1000 m2 pour chacun), sauf que j’ai réussi à obtenir des autorités compétentes la suspension de la dite rétrocession, suite aux nombreuses interpellations des populations des villages bénéficiaires », explique Justin Bejedi Ndame joint par nos soins. Lui qui rappelle à toutes ces élucubrations qui font croire qu’il ne rend compte à personne que « la gestion d’une commune obéit à un certain nombre de règles prévues et encadrées par les lois et règlements de la République. Bien qu’étant le chef de l’exécutif, le maire rend régulièrement compte aux conseillers municipaux à travers les sessions de vote du compte administratif qui est le résultat de l’exécution du budget voté par les mêmes conseillers avant le début de l’exercice. Depuis le début de la mandature en cours, les sessions du conseil consacrées au vote du compte administratif, qui est en réalité le quitus donné par les conseillers municipaux à la gestion du maire se sont tenues et les actes de gestion votés à l’unanimité par les conseillers et approuvés par la tutelle (2020, 2021 et 2022). De ce fait, il apparait donc contradictoire, sinon c’est une mauvaise foi manifeste que d’affirmer que le Maire règne en roi absolu et donner quitus à sa gestion en votant le compte administratif ». Comme quoi le maire de Dibombari ne vit pas en vase clos.
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