Didier YIMKOUA: Gisements des déchets urbains, comment s’en débarrasser aisément?

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Engrais vert, pesticides bio  et import substitution une solution?

Pourquoi ce concept fumeux à la mode dans les discours officiels n’étend guère ses préférences à la fabrication des engrais verts (compost) et pesticides bio.

Plusieurs milliards de nos FCFA vont en fumées dans l’importation des engrais chimiques et produits phytosanitaires  dont les impacts négatifs sur les éléments physiques de l’environnement (eau, sol et sous-sol) sont de moins en moins maîtrisables.

Ils sont de plus en plus nombreux des personnes victimes d’intoxication alimentaire après avoir consommé  des fruits mal nettoyés qui gardent les traces de produits de traitements phytosanitaires (substances chimiques nocives).

Ces contraintes environnementales et sanitaires peuvent être circonscrites. Les solutions se trouvent dans les gisements d’ordures ménagères qui sont plus utiles à l’adressage des rues et carrefours en milieu urbain. Un véritable paradoxe de modernité!

Douala et Yaoundé puent, un constat amer fait par un ami qui débarque au 237 après deux décades de vie à l’extérieur. Cette puanteur urbaine va davantage gêner les habitants des villes poubelles. Il n’y avait pas ça avant! S’écrie-t-il. Malheureusement, nous y sommes. Des dizaines de milliards de FCFA/an sont affectés à l’enlèvement des ordures ménagères. Malgré cela, Yaoundé et Douala demeurent de vastes poubelles.

Si le P.M respectant la logique d’IMPORT SUBSTITUTION décide d’affecter deux petits milliards de FCFA par an à la fabrication du compost et des pesticides verts qui seront distribués gratuitement aux jeunes promoteurs de l’agriculture bio, nos grandes agglomérations urbaines vont rapidement se transformer en villes modernes et salubres.

Plus tard, dans la même logique, on réduira graduellement l’importation des engrais et pesticides chimiques afin de réserver un espace à l’industrialisation de la gestion des déchets ménagers.

Cette approche de valorisation des ordures ménagères est réalisable à condition que les fonctionnaires véreux qui ont bâti leur existence sur les rétros commissions prélevées sur les importations des engrais chimiques et pesticides retrouvent  pour une fois une santé patriotique.

Nous sommes convaincus qu’avec cette démarche globale et participative, l’état peut garantir aux jeunes composteurs et entrepreneurs d’agriculture bio une saine et équitable répartition du patrimoine public.

Discours sur l'état de l'Union.

 

Lire aussi : Face à Trump, Biden mise sur son grand discours au Congrès pour prendre de l’élan

 

En sus, les OM seront vendables aux composteurs. Un marché en gestation.

Nous conseillons aux CTD d’essayer!

P.S: S.E M. Le P.R à propos, sera saisi par courrier officiel

D.Y

Le Mouvement Écologie en Marche

Le grenier de l’histoire

Demain c’est aujourd’hui

La réaction du Maire de la Ville de Douala est la bienvenue. Les populations de PK10 à proximité de cette décharge sauvage d’ordures ménagères vivent un véritable calvaire. Le brûlage des ordures ménagères laisse échapper les fumées chargées de gaz toxiques, cancérigènes (dioxines et furanes), ces fumées de poussières de particuliers fines sont transportées par le vent très loin de la source du feu et sont un risque sanitaire,  d’infections pulmonaires et oculaires auxquelles s’exposent les populations en générale. Les cendres composées de métaux lourds et de substances chimiques générées par les déchets plastiques et déchets d’équipements électroniques sont à mesure de contaminer le sol, le sous-sol et les nappes phréatiques et les conséquences écologiques et environnementales sont désastreuses. S’il pleut, ces cendres seront entraînées dans les bas-fonds et plus loin dans la mer où la biodiversité aquatique très riche est menacée. Si le brûlage des ordures ménagères est interdit c’est parce qu’il représente un risque sanitaire, une menace écologique, environnementale et socio-économique.

La sempiternelle question est celle de savoir qui de la décharge ou des populations environnantes il faut déplacer? C’est un casse-tête chinois. La décharge qui ne respecte aucune norme environnementale est dans un état de congestion très avancée. Le brûlage (je crois qu’il est accidentel) offre de l’espace où l’on peut encore stocker les ordures ménagères enlevées dans les différentes sources. Si le site appartient à la Communauté Urbaine ou au Génie militaire, son entretien relève de la compétence du “locataire” qui est Hysacam. Elle doit prendre des mesures afin de contrôler les accès à la décharge, suivre les activités de fouille qui sont très dangereuses, interdire les activités champêtres aux alentours (terre fertile car reçoit le lexiviat ou eau noire qui percolle des ordures) et surtout entourer la décharge avec des essences ligneuses odorantes qui sont à mesure de dissiper les odeurs pestilentielles qui se dégagent de cette décharge.

Par Didier Yimkoua 

Note d'Information

Communiqué radio presse

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