« Joseph Francis Sumegne est effectivement un maître dans l’art de faire rêver les uns et les autres à partir du matériau du quotidien et de les mettre en fusion et de faire en sorte qu’on soit en face d’un objet animé. C’est- à- dire, un objet qui a une âme, qui est vivant. Joseph Francis Sumegne est quelqu’un qui est capable de travailler sur de toutes petites pièces comme sur des grandes à l’instar du monument de La Nouvelle liberté érigé au Rond-point Deïdo. Il est capable de faire des œuvres sombres et de mettre beaucoup de lumières sur d’autres. C’est un maître dans l’art de transformer la matière et de lui donner une autre forme, une autre vie ». Ce témoignage est de Princesse Marilyn Douala Bell, directrice de Doual’art. Cet espace et l’Ifc célèbrent les 50 ans de carrière de l’auteur de la statue de la Nouvelle liberté.
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Pour la circonstance, des événements ont été organisés depuis le 24 février jusqu’au 27 avril 2024 à l’effet de célébrer le talent de cet artiste camerounais. Avec la statue de « la Nouvelle liberté », la ville de Douala s’inscrit dans la mouvance des grandes métropoles urbaines à l’instar de la ville de Paris et sa «Tour Eiffel » de Gustave Eiffel, la ville de Critiqué au départ Manhattan et la statue de « la Liberté éclairante le monde » d’auguste Bartholdi et la ville de Dakar et son monument de la Renaissance africaine., ce chef d’œuvre architecturale de 12 mètres de haut, fait en matériaux de récupération assemblés les uns les autres, érigé à la place de la jeunesse au lieu-dit Rond-point Déïdo, attise la convoitise des populations. Même les étrangers ne sont pas insensibles à la beauté de ce gigantesque monument. « La ville de Douala aujourd’hui est singularisée par la Nouvelle liberté», fait remarquer Marilyn Douala Bell, directrice de Doual’art. « Lorsque j’ai appris que je devais travailler à Douala, je suis allé faire quelques recherches sur Google», témoigne Samuel Pasquie, directeur de l’Institut français du Cameroun.
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Le programme de ces commémorations qui ont débuté le 24 février prévoit des expositions de sculptures, peintures et de desseins de Joseph Francis Sumegne, des vernissages ; l’exposition des sculptures de l’artiste à l’Institut français du Cameroun du 26 avril au 18 mai. Depuis le 4 avril, sont exposés à la place du gouvernement à Bonanjo, « les neuf notables ».
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