Le paludisme au Cameroun continue de faire des ravages. Mais si le nombre de décès connait une baisse remarquable. La lutte continue dans tous les cas.
En somme, les chiffres publiés, par le Programme national de lutte contre le paludisme sont évocateurs. Effectivement, ils montrent que le Cameroun connaît une réduction des cas de décès dus à cette maladie qui sévit. Et l’on apprend que les formations sanitaires du pays ont enregistré 4 500 décès des suites de paludisme en 2019. Contre 2 016 décès en 2024.
En principe, ceci est un motif de satisfaction pour le Programme national de lutte contre le paludisme. En effet, cette note de satisfaction est loin de combler les attentes. Au fait, les responsables dudit programme constatent tout de même une légère remontée des cas de décès entre 2023 et 2024.
Un motif de satisfaction
Comme on le voit donc, la prévalence reste aussi un motif de satisfaction pour le Programme national. Par exemple, en 2024, les formations sanitaires à l’échelle nationale ont enregistré près de 3 millions de cas. Et c’est du mois des taux en baisse comparativement à ceux de 2023. D’ailleurs certains responsables du Programme ont émis leur avis sur la question.
Cité par certains confères, le secrétaire permanent adjoint dudit Programme parle d’une réduction du nombre de cas de 13 000 en valeur absolue. Pour Jean Fosso,«le paludisme reste encore un problème préoccupant de santé publique au Cameroun », déclare-t-il. Ce dernier s’est exprimé au micro de la Crtv au sortir d’une réunion d’information tenue le 15 avril 2025.
Nous avons nos plantes
Toutefois, dans certains villages, le paludisme semble encore mal apprécié. De retour au village Balondo, dans le Moungo, les populations parlent de fièvre. « Nous avons nos plantes et nos tisanespour lutter contre les fièvres. On enregistre très peu des décès. C’est quand c’est compliqué que nous alors ò Nkongsamba ou à Ndoungué. Aussi, très peu de personnes ici ont des moustiquaires. Encore qu’il y a encore trop de réticence sur la chose », nous explique une villageoise.
Et au village Ndoungué, c’est la même perception de la chose. En dépit des campagnes de sensibilisation faites par les structures sanitaires qui existent. Les habitudes ont toujours la peau dure. La notion du paludisme reste mal perçue. C’est d’ailleurs un grand défi de communication à relever. Un sujet à mettre sur la table lors la commémoration de la18e Journée mondiale du paludisme. Le Cameroun va se joindre au reste du monde le 25 avril 2025.