Philémon Yang élu président de la 79 é session l’Assemblée générale des nations unies.
L’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU) a élu jeudi dernier l’ancien Premier ministre camerounais Philemon Yang comme président de la 79ème session de l’AGNU. L’ex premier ministre succédera à Denis Francis de Trinité-et-Tobago, président de la 78e session de l’AGNU, lorsque la 79e session de l’AGNU s’ouvrira le 10 septembre, au Siège de l’ONU, à New York. Après l’Ouganda (2014) et le Nigeria (2019), le Cameroun devient le 13ème pays africain à avoir un représentant nommé président de l’Assemblée générale des Nations Unies.
Philémon Yang ne fait d’ombre à personne, et c’est sans doute le secret de sa longévité. Premier ministre depuis neuf ans, il sait évoluer en eau trouble. Portrait d’un homme qui a fait de la discrétion une technique de survie.
C’était évident : En juin, Philémon Yang, 76 ans, devrait officiellement prendre pour un an la présidence de la 79e Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies (ONU). Il succédera ainsi, comme nous le disons plus haut, à Denis Francis de Trinité-et-Tobago. Le poste était quasiment acquis au Cameroun, selon un haut responsable de la présidence camerounaise qui assurait que Philémon Yang « est désormais, sauf surprise de dernière minute, l’unique candidat de l’Afrique ».
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Comme on peut s’en apercevoir, le suspense aura été entretenu par l’Afrique du Sud jusqu’à la réunion du Conseil exécutif de l’Union africaine du 16 février à Addis-Abeba (Ethiopie), suscitant quelques incompréhensions à Yaoundé. « L’Afrique du Sud savait que, pour la présidence africaine de l’AG de l’ONU, c’était au tour de la région Afrique centrale », s’agacait ainsi un autre haut responsable de la présidence camerounaise. Finalement, Pretoria a retiré la candidature de son ancienne ministre des services publics, Geraldine Joslyn Fraser-Moleketi.
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Sur les treize présidences de l’Assemblée générale de l’ONU assumées par le continent africain, l’Afrique centrale n’a à ce jour présidé l’instance qu’une seule fois. Le Gabonais Jean Ping avait été élu en juin 2004 pour diriger cet organe de septembre de cette année à septembre 2005.
« Après la déclaration d’intention du Cameroun en juillet 2023 lors de la 23e session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Ceeac [Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale], le candidat du Cameroun a été adoubé par la sous-région Afrique centrale. L’Union africaine n’a fait qu’endosser une candidature que les autres sous-régions avaient déjà validée », apprend-on. Aucune étiquette pour cette publication.
