Martial Owona : convoqué au SED

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La nouvelle de la convocation du journaliste de Vision4 Martial Owona a longuement été relayée par la presse ce 25 mars 2024. l’homme de média serait dans la panique car il ne sait pas ce qui l’attend au Secrétariat d’Etat à la Défense.

Pour avoir tenu des propos irréfléchis contre certains membres du gouvernement, dont Grégoire Owona, ministre du travail et de la sécurité sociale et Clément Atangana, président du Conseil constitutionnel, le journaliste Martial Owona aurait été convoqué au Secrétariat d’Etat à la Défense en ce jour, d’après les informations diffusées par le lanceur d’alerte Paul Chouta . Une information pas encore  officielle pour le moment.

Difficile pour le journaliste de vision 4 de tenir debout depuis l’annonce de cette convocation au Sécreatariat d’Etat à la Défense. Depuis lors, le journaliste de la chaine de télévision d’Amougou Belinga aurait de selon certaines  sources,  tenté « d’appeler »  ces  autorités qu’il aurait  dit-on offensé lors d’une émission présentée sur  cette  chaine de télévision camerounaise, sans aucun feedback de ces derniers.

Procès

Lire aussi : Ouverture du procès de l’assassinat  Martinez zogo

Depuis quelques années maintenant, un vent de tribulations souffle sur le paysage  médiatique au Cameroun.  En commençant par l’assassinat du journaliste Martinez Zogo, et l’incarcération du journaliste Bruno Bidjan à la prison centrale de Nkodengui, après avoir au préalable été détenu au SED, pour motif de « propagation de fausses nouvelles » . Maintenant, c’est au tour du journaliste Martial Owona, qui pourrait également  connaitre un sort  pas reluisant.

Bruno Bidjang

Lire aussi : Bruno Bidjang ne sera pas à l’ouverture  du procès

 Le secrétariat d’Etat à la défense SED,  abrite généralement des personnes le plus souvent les personnalités connues de la république. Lesquelles une fois convoquées, y s’séjournent avant d’être transférées  dans une prison d’Etat, notamment à la prison de  Nkodengui  s’ils n’ont pas la chance d’être relâchées .

Mise sur pied officiellement par le gouvernement depuis 1997, le SED fait office de service d’enquête et  surtout  de lieu de privation de liberté pour les détenus les plus sensibles. Le SED dépend de la gendarmerie nationale camerounaise.

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