C’est ce 25 Mars 2024 que s’ouvre au tribunal militaire de Yaoundé, le procès sur l’assassinat du chef de chaine d’amplitude FM retrouvé mort en janvier 2023.
Le moment que l’opinion publique, les confrères et plusieurs strates sociales attendaient est déjà là. Après enquêtes et l’audition des présumés coupables de l’assassinat de Martinez Zogo, le procès s’ouvre afin ce jour au tribunal militaire de Yaoundé. Un an et quelques mois après la découverte du corps sans vie du présentateur de l’émission embouteillage à une vingtaine de kilomètres en périphérie de la ville de Yaoundé.
Le meurtre du journaliste avait provoqué et continue de provoquer l’ire des Camerounais et principalement des journalistes qui depuis lors réclament justice pour leur confrère. Au box des accusés pour ce procès tant entendu, 17 personnes. Parmi lesquels des agents de la Direction générale de la recherche extérieure (Dgre). C’est le cas de l’ancien numéro un de la Dgre Léopold Maxime Eko Eko qui est accusé pour « complicité de torture ». Tout comme le lieutenant-colonel Justin Danwe qui avant son interpellation était le directeur des opérations de cette unité.
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Au rang également des accusés pour ce procès qui fait des gorges chaudes, figurent des civils à l’instar de l’homme d’affaire et patron du groupe de presse l’Anecdote Jean-Pierre Amougou Belinga accusé pour « complicité de torture ». Le journaliste Bruno Bidjang, directeur général des médias du groupe l’Anecdote.
L’ex maire de la commune de Bibey Martin Stéphane Savom interpellé neuf mois après l’ouverture de l’enquête et démis de ses fonctions il y’a quelques jours est aussi accusé de « complicité d’assassinat ».
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A en croire Radio France Internationale (Rfi) « Le procès qui s’ouvre ce lundi au tribunal militaire de Yaoundé permettra d’établir, ou non, les connexions entre ces différents individus et leurs rôles éventuels dans l’orchestration, la torture et la mise à mort du journaliste qui se positionnait comme un pourfendeur des actes de corruption et de détournement de fonds publics ».