Accusé dans l’affaire sur l’assassinat de Martinez Zogo, le directeur des médias du groupe l’Anecdote Bruno Bidjang d’après de nombreuses sources sera sans doute absent pour ce premier jour du procès. Car malade et interné à l’hôpital militaire de Yaoundé.
Si on s’attendait de voir Bruno Bidjang assis aux côtés de ses coaccusés en ce premier jour d’ouverture du procès sur le meurtre du chef de chaine d’Amplitude FM, ce sera peine perdue. De nombreux médias locaux font savoir depuis ce matin du 25 Mars 2024 que le journaliste ne file pas du bon coton et est interné à l’hôpital militaire de Yaoundé.
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D’après les informations glanées à bonnes sources, Bruno Bidjang aurait fait un malaise depuis la prison principale de Kondengui où il est incarcéré depuis le 1er mars 2024. Ce qui lui aurait valu cette hospitalisation qui fera sans doute de lui le plus grand absent de cette ouverture du procès sur l’assassinat de Martinez Zogo.
Bruno Bidjang croupi à la prison principale de Kondengui depuis près d’un mois. Le journaliste et présentateur de la célèbre émission Club d’Elites sur Vision 4 avait été arrêté après sa prise de parole sur la hausse des prix du carburant. Il est alors poursuivi dans le cadre de cette affaire au tribunal militaire pour « Propagation de fausses nouvelles ». Un chef d’accusation de loin isolé. Le directeur des médias du groupe l’Anecdote est également inculpé dans le cadre de l’affaire Martinez Zogo par le Juge Pierrot Nzie pour « conspiration de torture, d’arrestation et séquestration ».
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On se souvient qu’ayant bénéficié d’une liberté provisoire dans l’affaire Martinez Zogo son interpellation s’est faite à la suite de l’émission « Décryptage » du 2 février dernier. Lors de cette édition, le journaliste recevait l’honorable Cabral Libii et par ailleurs président du parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn). Pendant cette édition qui parlait de la hausse des prix du carburant au Cameroun, le présentateur avait demandé aux camerounais de se révolter contre cette énième hausse des prix du carburants qui venait davantage asphyxier le peuple déjà bien mal en point. Une position à l’origine des malheurs de ce journaliste qui s’est toujours fait défenseur du régime.
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