Dans un communiqué parvenu à notre rédaction le 25 mai 2024, le Président National du Mrc met en garde le ministre de l’administration territoriale : « le Cameroun n’a pas besoin d’un ministère de l’agitation, de l’injure et de la fanfaronnade », rappelle Maurice Kamto.
Qui se remémore de ce « temps où le Ministère de l’Administration Territoriale (MINAT) était considéré comme l’un des plus importants du pays, à la parole économe, aux habitudes feutrées, à la puissance discrète et d’autant plus respectée. C’était le symbole même de l’administration, compétente, nantie d’une bonne connaissance de la loi. Elle a sombré dans la vulgarité et l’outrance, l’ignorance des textes régissant ses missions et l’abus permanent de pouvoir ».
Le 23 mai 2024, alors qu’on en était encore à épiloguer sur la confiscation de la célébration de la Fête Nationale par le régime agissant sous couvert du Ministre de l’Administration territoriale et les exactions commises sur les militants du MRC ayant pris part au défilé, avec l’accord des Sous-préfets compétents, dans certaines localités du pays, le Ministre de l’Administration Territoriale a rendu public un Communiqué Radio-presse affligeant d’ignorance.
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« Comme chaque fois qu’un dirigeant d’un parti politique de l’opposition s’exprime d’une manière qui ne correspond pas à ses attentes, il y fustige, en des formules qui reviennent d’un communiqué à l’autre : après avoir traités, ce mois de mai, les dirigeants de certains partis politiques de l’opposition qui s’efforcent de mobiliser les Camerounais à s’inscrire massivement sur les listes électorales, d’ » aventuriers en mal de notoriété », il dénigre à nouveau, dans son communiqué du 23 mai, « certains acteurs politiques de l’opposition en mal de notoriété » », s’insurge le président national du Mrc.
Pour qui Paul Atanga Nji parle de lui-même, « lui qui court après une notoriété qui lui fait cruellement défaut, car on cherche en vain sur quoi pourrait reposer sa notoriété ».
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Pour ce qui est de la tenue des réunions et manifestations publiques, Maurice Kamto pense qu’il est atterrant de constater que le Ministre en charge de la protection des libertés publiques, qui assure la tutelle des partis politiques, écrit qu’il « rappelle aux dirigeants des partis politiques que seuls les Sous-préfets (…) sont habilités à autoriser la tenue des activités politiques (congrès, meetings, réunions) », étalant ainsi une incompétence nourrie sans doute par une connaissance superficielle de la législation en la matière.
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