La CAF a reporté l’audience de Samuel Eto’o pour le 24 octobre prochain, après l’avoir auditionné sur les accusations de trucage des matchs.
Le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT) Samuel Eto’o, a comparu hier 25 Juin 2024 devant la confédération africaine de football (CAF), pour répondre aux accusations de trucage de matchs et de financement de l’entreprise 1XBET, Portées contre lui par certains acteurs du football camerounais.
L’audience a été reportée au 24 octobre prochain pour manque de preuves.
Le président de la Fédération camerounaise de football, dans une lettre adressée à la CAF quelques temps avant son audition, avait demandé que son audition soit diffusée en direct. Cette demande qui était nourrie d’une volonté de transparence a été rejetée par la CAF.
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Alors que selon Samuel Eto’o, la crédibilité de la Confédération Africaine de Football est une priorité pour tout dirigeant sportif africain sérieux. Ce en ne manquant pas de souligner qu’il a eu une carrière internationale exemplaire, en suivant les valeurs du sport et en respectant scrupuleusement les règles en vigueur.
Par conséquent, il souhaite restaurer son honneur en préservant strictement ses droits à la défense, notamment en respectant le principe fondamental de la publicité des audiences. D’où son souhait d’impliquer les parties prenantes du football continental ainsi que le grand public dans la quête de la vérité, qui est le but principal de cette procédure.
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Des recours avaient été déposés entre 2022 et 2023 auprès de la CAF contre le président de la fédération camerounaise de football. Le Magazine « Le Bled parle » rapporte à cet effet que « Guibai Gatama, patron de presse, élu membre du comité exécutif de la FECAFOOT en 2021, avait été le premier à porter la charge en accusant le patron du football camerounais de violer les textes de la FECAFOOT. Par la suite, en juin 2023, Henri Njalla Quan junior, alors 4e vice-président de la FECAFOOT, avait accusé le président de la FECAFOOT de trucage de matchs et de corruption. Il avait écrit à la FIFA, la CAF et le gouvernement camerounais pour leur demander de vite intervenir pour sauver le football camerounais aux mains d’un tyran. D’autres mécontents ont saisi aussi les instances internationales pour se plaindre de la gouvernance du président de la FECAFOOT ». Aucune étiquette pour cette publication.