Ces chiffres sont contenus dans le récent rapport du ministère de la Santé publique sur la courbe de l’évaluation du paludisme au pays.
1 756 décès
Même si cela traduit un petit recul de la maladie, il est à noter que le nombre de décès l’année dernière n’est pas de nature à jubiler. Au Ministère, on parle de 2.9 millions de cas enregistrés et 1 756 décès. Contrairement en 2022 où 3.3 millions de cas ont été enregistrés pour 2 481 décès.
Dans le rapport, il est indiqué l’année 2019 a été la plus meurtrière avec non seulement le plus grand nombre de malades enregistrés (plus de 3 millions de cas. Et 4 510 morts Ndlr).
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Il faut noter qu’il y a une petite note de satisfaction au sommet de l’Etat à cause de la baisse du nombre de décès d’année en année. Et cela dure depuis 2019, pour reprendre ce qui est contenu dans le document produit par le Ministère de la santé publique : « Sur la période 2019-2023, le taux de mortalité liée au paludisme pour 100.000 habitants exposés au paludisme a baissé de 64%, passant de 17,7 à 6,3», lit-on dans le rapport.
Des avancées, certes, mais qui ne mettent pas le Cameroun dans un classement honorable effectué par l’organisation Mondiale de la santé (Oms), qui le classe au 9è rang parmi les 11 pays les touchés par le paludisme dans le monde. Si l’on s’en tient aux chiffres produits par le Ministère de la Santé publique, en 2023, il ressort que : «28 % de motifs de consultations au Cameroun, en moyenne 10 617 542 personnes ont été reçues en consultations dans les formations sanitaires, soit 2 977 754 cas de paludisme confirmés et la maladie représente 7,9 % des hospitalisations dans les formations sanitaires du pays», une addition encore salée et qui a nécessité la mobilisation du gouvernement qui a introduit la vaccin contre le paludisme dans son programme national de vaccination.
Yves Laurent Kellé Dadou.