C’est ce qui marque la fin du projet d’alimentation d’eau potable dans la capitale politique du Cameroun, même si certains quartiers vont encore avoir soif.
Captée depuis le fleuve Sanaga dans la région du Centre, la construction de l’infrastructure destinée à approvisionner la ville de Yaoundé en eau potable, vient d’être achevée après plusieurs reports. Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Énergie (Minee), l’a fait savoir dans un communiqué rendu public le 22 avril 2024. En parcourant les écrits du Minee, il est écrit que « les travaux, qui s’inscrivent dans le cadre du Projet d’alimentation en eau potable de Yaoundé et de ses environs (Paepys), ont atteint un taux d’exécution physique de 100%, à la suite de l’achèvement des travaux de construction des lignes électriques dédiées, le samedi 20 avril 2024 », lit-on et l’autre paragraphe du document est encore un peu précis. Là-bas, il est écrit : « La prochaine et dernière étape, qui a immédiatement commencé, prévoit le démarrage effectif des essais préalables à la mise en service officielle de cet ouvrage, prévue dans les prochaines semaines. Lesdits essais consistent en des tests individuels et collectifs de tous les équipements, et au remplissage progressif des conduites d’eau et à leur désinfection. En, les remerciant à l’avance pour leur compréhension et leur indulgence, le ministre de l’Eau et de l’Énergie porte à l’attention des populations que le service public de l’eau pourrait connaître quelques perturbations dans certains quartiers de la ville de Yaoundé et ses environs pendant les périodes d’essais sus-évoqués », a avisé Eloundou Essomba.
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Une bonne nouvelle qui est loin de réjouir tout le monde, les perturbations restent d’actualité dans certains quartiers où les robinets sont toujours secs. Les experts en la matière parlent d’un gap à combler de 15.000 puisque la capacité de production de l’ouvrage du Paepys est de 300 000 m3 par jour pour une demande quotidienne estimée à 315 000 m3.
La réalisation des travaux de cet ouvrage a coûté 399 milliards Fcfa au Trésor public. Un financement obtenu grâce à un prêt d’Eximbank China. Les travaux ont été réalisés par la société chinoise Sinomach.
Uriel Musima
DigiCommunicate