L’autoroute Douala-Yaoundé reste encore en chantier. Et on parle de près de 380 millions Fcfa consentis sur cet ouvrage. Ce montant représente le coût total du projet lancé en décembre 2023.
Dans le cadre du projet de construction de l’autoroute Yaoundé-Nsimalen, infrastructure majeure pour le développement économique et social du Cameroun. Le président Paul Biya a signé un décret le 23 avril 2025, prévoyant l’expropriation de plus de 50 titres fonciers. Pour cause d’utilité publique dans la section urbaine.
379 524 604 375 Fcfa TTC
Ce projet routier de 12,3 kilomètres reliera l’échangeur d’Ahala à la sous-préfecture de Tsinga, en passant par la Poste centrale. Dotée de 2×2 voies rapides et de 2×2 voies de contre-allées. Cette infrastructure vise à fluidifier la circulation. Et à réduire les temps de trajet entre Yaoundé et Nsimalen. Le coût total du projet est estimé à 379 524 604 375 Fcfa TTC.
Les travaux, lancés en décembre 2023, sont réalisés par les entreprises Razel et Buns. Les personnes affectées par les expropriations seront indemnisées conformément à la réglementation en vigueur. Malgré les progrès réalisés, certaines formalités administratives doivent encore être accomplies pour mener à bien le projet.
Autoroute Yaoundé-Douala : les travaux de la phase 2 bloqués
Désengorger le trafic routier
Cette autoroute contribuera à désengorger le trafic routier dans la ville de Yaoundé. Et à améliorer les conditions de déplacement des populations. Soutenant ainsi le développement économique et social du Cameroun.
Il faut relever qu’au plus fort de la crise, le ministre des Travaux publics, Emmanuel Nganou Djoumessi. S’était rendu le 14 février 2025 à Bibodi, dans le département du Nyong-et-Kellé (région du Centre). Pour tenter de calmer les riverains. Sur place, il avait rencontré les populations concernées par la phase 2 du projet.
Compensation des dommages
Lors des échanges, les riverains avaient alors exprimé leurs préoccupations sur l’évaluation et la compensation des dommages. Ils exigeaient le paiement effectif des indemnisations avant toute reprise des travaux. Le ministre avait à son tour tenu à les rassurer. En affirmant qu’aucun bien ne serait détruit sans indemnisation préalable.
Il avait également exhorté les populations à soutenir le projet, en insistant sur les bénéfices socio-économiques que l’autoroute apportera aux localités traversées. Aussi avait-il annoncé la création d’une commission de suivi local, Placée sous l’autorité du préfet, et composée de représentants des personnes touchées par le projet.
Non sans préciser qu’il avait observé qu’il n’y avait « pas d’importantes habitations » à libérer sur les premiers kilomètres. En conséquence, le membre du gouvernement avait donc proposé de libérer d’abord une première portion de terrain comprise entre 2 et 5 km sur largeurs de 200 m. pour permettre le démarrage des travaux.