Le Réseau de défense des Droits humains en Afrique centrale (Redhac) s’est rendu le 25 septembre dernier dans deux établissements d’enseignement secondaire de Douala.
Le Lycée bilingue de New Bell a constitué le premier arrêt de la caravane du Redhac.
Pour Jean Claude Yebga, de la cellule de défense des droits de l’homme du REDHAC, « si nous sommes là aujourd’hui, c’est pour vous parler des dangers des discours de haine. Les discours de haine ne doivent pas passer par vous« , dira-t-il aux élèves. Avant de poursuivre: « la diversité culturelle et ethnique est une richesse en plus du fait que ce qui nous unit est plus fort bien que ce qui nous divise« .
Me Alice Nkom, Co-présidente du Conseil d’administration du REDHAC, explique pour sa part que : « cette campagne de sensibilisation est organisée en rapport avec la journée internationale de la paix arrêtée par les Nations unies. Nous pouvons compter sur vous pour briserez toutes les situations qui voudront vous exposer à la tenue des discours de haine« , a t’elle expliqué aux élèves. Lesquels ont répondu par l’affirmative : »oui vous pouvez compter sur nous« .
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Terminant son propos, Maximilienne Ngo Mbe a exprimé toute sa reconnaissance à l’administration de l’établissement qui a accepté et facilité la tenue de cette campagne de sensibilisation. Non sans remettre des flyers, des bandes dessinées conçues pour la circonstance. Des T-shirts du REDHAC et une enveloppe ont également été remis par le REDHAC. Des présents qui ont été favorablement reçus par Msr Epey Jackline, proviseur du lycée de New Bell. Qui a promis d’inviter le REDHAC lors de la semaine de la jeunesse en février 2025.
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Autre lieu, le lycée bilingue de Deido. Ici l’accueil a été des plus chaleureux. Me Alice Nkom a, une fois de plus, lu le message dans lequel elle invite les élèves à résister à la tenue des propos de haine et à s’engager contre la propagation des propos clivants à l’école comme dans les quartiers. Tout comme la directrice exécutive du REDHAC, Mme Maximilienne Ngo Mbe, a également remis des gadgets et une enveloppe pour dire merci à l’administration de l’établissement.
Selon Eyango wase, proviseur du lycée bilingue de Deido, cette campagne tombe à pic. Au moment où le Cameroun connait des tensions dans les deux régions anglophones, sensibiliser sur les dangers des discours de haine est une chose opportune. Pour le proviseur, cette campagne doit s’étendre à tous les camerounais pour revenir à la paix et vivre harmonieusement. Au REDHAC, cette campagne doit se poursuivre sur l’ensemble du triangle national.