Le journaliste Sam Sévérin Ango a été placé sous haute protection policière après avoir reçu des menaces de mort.
Vers un autre Martinez Zogo ? Des sources, au cours d’une récente réunion de sécurité dans le département de la Mvila, la situation de Sam Séverin Ango, célèbre journaliste et homme politique qui a récemment rallié les rangs du Rassemblement démocratique du peuple camerounais, parti au pouvoir, a été évoquée.
Selon des sources crédibles, des renseignements faisant état d’un plan d’élimination physique ont alerté les autorités locales, entraînant la mise en place d’un dispositif de protection sous la supervision du gouverneur du Sud. L’on apprend des sources policières que la menace contre Sam Séverin Ango émanerait principalement de dame Ngo Ntamack Geneviève, avec le soutien présumé de personnes aux antécédents troubles, dont l’influenceuse Tata lolo et Lilian Koulou Engoulou.
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Au vu de la gravité de la situation, les forces de l’ordre à Ebolowa, notamment la police et la gendarmerie, ont été mobilisées pour assurer sa sécurité. « L’histoire complexe entre Sam Séverin Ango et dame Ngo Ntamack, incluant le divorce, ajoute un élément de tension à cette affaire. Des mesures strictes sont désormais nécessaires pour prévenir tout incident tragique à l’avenir », nous informe-t-on .
« Actuellement, une enquête est en cours au parquet du Tribunal de Première Instance d’Ebolowa concernant l’incident survenu il y a deux mois, où dame Ngo Ntamack accompagnée de personnes suspectes aurait été impliquée dans des activités troublantes dans le village d’Ebolowa où réside Sam Séverin Ango. La gendarmerie de la Mvila examine attentivement ces nouvelles menaces contre Sam Séverin Ango, qui occupe un poste important à la Communauté Urbaine d’Ebolowa depuis plusieurs mois. », nous fait-on savoir.
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Il faut dire que cette situation préoccupe l’opinion nationale et la presse. « Chaque fois qu’un citoyen est en difficulté ou est menacé de mort, nous sommes concernés. On ne peut pas comprendre que dans un pays de droit et de liberté qu’un citoyen ne puisse pas vaquer en toute quiétude à ses occupations. Nous dénonçons cela avec la dernière énergie. Personne ne doit être en insécurité dans son pays. Ces méthodes datent d’une autre époque », estime un membre de la société civile.
Avant d’inviter les forces en charge de la sécurité des biens et des personnes à mettre les batteries en marche pour mettre hors d’état de nuire quiconque oserait ; par quelques moyens que ce soit, nuire à la liberté de l’autre. Le chef de l’Etat interpellé. Aucune étiquette pour cette publication.