Douala: Le Centre Administratif dans le noir

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Le Centre Administratif dans le noir
A l’origine de ce fait marquant, un incendie qui affecte une ligne de transports d’électricité.

C’est depuis 2 mai 2024, aux premières heures de cette journée, Le quartier Bonanjo, centre administratif et d’affaires de la métropole économique du Cameroun est privé d’électricité. En suivant les explications de la structure en charge de fourniture en énergie électrique, Enéo, la cause de cette perturbation est un incendie survenu dans un dépôt de planches à Ndogsimbi, dans l’arrondissement de Douala 3ème. C’est contenu dans un communiqué qui a été rendu public ou la direction générale précise encore que « cet incendie a endommagé une section de la ligne de transport Logbaba-Koumassi, contraignant la Société nationale de transport d’électricité (Sonatrel) à mettre hors service le poste de Koumassi. Cela prive d’électricité plusieurs quartiers des premier et deuxième arrondissement de la ville à savoir : Akwa, Bonanjo, Bonapriso, Bali, New-Bell, Babylon et environs », peut-on lire.

Les services techniques de l’entreprise Eneo avait alors donné les délais de 72 heures devenues plus longues

Selon, les services techniques, les travaux devaient démarrer dans les 72 heures après incident sauf qu’ils ont pris une longueur dans le démarrage à cause, nous a-t-on soufflé d’une exigence formulée par la Sonatrel, en charge du transport d’énergie qui continue d’exiger le paiement de ses factures à hauteur de 126 milliards Fcfa au terme de l’année 2023.

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Une information confirmée par certaines sources à Eneo qui, à son tour, dit être tenue par l’administration fiscale. « Tout ce qui est prévu pour la Sonatrel, est versé aux finances à Yaoundé», avons-nous appris.

Une sorte de cafouillage qui crée frustration et colère chez les usagers et les risques à gagner dans certaines entreprises qui n’ont pas prévu des groupes électrogènes. « Nous sommes obligés de sous-traiter certains travaux urgents. Ce qui fait augmenter les charges et autres risques », explique un chef d’entreprise. Pour ceux qui ont les plans B comme le cas des centres de santé «il faut carburer. Les groupes tournent toute la journée. C’est du gasoil qu’il faut y mettre. Et aucune explication ne nous est donnée », a dit le Dr. Karamba, infirmier chef d’un centre de santé à Bonapriso.

La situation est revenue quelque peu normale. A Bonapriso par exemple la lumière est revenue.

Yves Laurent Kellé Dadou

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