La discorde naît d’une cargaison de 50.000 tonnes de blé offert à la République Centrafricaine par la Russie et qui transitent par le port de Douala.
« En effet, ce geste d’assistance humanitaire, initialement destiné à transiter simplement par le pays, a pris une tournure controversée suite à la demande du Directeur général des Douanes et Droits indirects de la Centrafrique à son homologue. Cette requête portait sur l’autorisation de vendre ladite cargaison de blé aux minoteries basées au Cameroun, avec pour objectif la transformation du produit en farine avant sa commercialisation à Bangui », apprend – t- on du portail d’information en ligne Actu Cameroun au sujet de cette discorde.
Dans ses lignes le poursuit en informant que : « Seulement, moins d’un mois après l’arrivée d’un premier navire russe transportant 25.000 tonnes de blé, le Groupement des industries meunières du Cameroun (Gimc) se fissure. Alors que l’interprofession s’oppose formellement à la vente de cette cargaison, proposant de mettre à disposition des installations de transformation de ce blé au profit de la Centrafrique, moyennant une rétribution à convenir avec Bangui, deux entreprises locales auraient décidé de supplanter le Groupement dans ses négociations avec le ministre camerounais du Commerce. Il s’agit de la Société des céréales du Cameroun (SCC) qui est membre dudit Groupement et Africa Foods Distribution, propriétaire de la marque Broli ».
L’intervention du Président de la République centrafricain
A la suite de ce différend qui oppose les hommes d’affaires camerounais et le gouvernement Centrafricain, le Président Faustin Archange Touadera a dépêché son émissaire à Yaoundé. Sylvie Baïpo Temon, ministre des Affaires étrangères, de la Francophonie et des Centrafricains de l’étranger, porteuse d’un pli fermé du Président a été reçu en audience le 16 janvier 2024, par le Président de la République.
L’objectif étant de trouver une solution à ce différend entre les hommes d’affaires camerounais et le gouvernement Centrafricain.