Agriculture : Le Cameroun s’engage dans la production du blé

Date:

Les semences produites localement sont expérimentées à travers le pays dans le domaine de l’Agriculture.

L’institut de la recherche agricole et de développement (Irad) vient de mettre à la disposition des agriculteurs camerounais 22 variétés de blé adaptées aux cinq zones climatiques du pays. De nombreuses exploitations agricoles témoins ont été lancées pour implémenter la production locale.

Dans la localité de Wassade, région de l’Adamaoua, 200 hectares sont expérimentés dans la production du blé local. Des champs témoins sont expérimentés dans la région de l’extrême-Nord, à Bangangté, Dschang, Foumbot, Batcham et Bansoa, dans la région de l’Ouest.

Dépendance aux importations

La phase finale expérimentale lancée par l’Institut de recherche et de développement prévoit d’obtenir mille tonnes à l’hectare. Des sources proches du projet expliquent que 200 hectares de terrain sont exploités au Cameroun en ce moment.

Estimée à 860 mille tonnes, il y a quelques années, la consommation de blé importé coûtait 152 milliards de Francs CFA au Cameroun. Les dernières évaluations soulignent que le Cameroun dépense 210 milliards par an, pour les importations de blé.

Expansion

Le ministre camerounais de la recherche et de l’innovation technologique indique que les semences améliorées, mises à disposition par l’Irad, constituent une solution à la dépendance du Cameroun au blé importé. Madeleine Tchuinte prévoit que “à travers des actions de vulgarisation, nous allons amener nos populations à s’approprier entièrement la culture de ces denrées de manière à créer de petites exploitations agricoles.”

Spécialiste en agriculture biologique, le Professeur Eddy Léonard Ngonkeu explique que le blé importé et consommé au Cameroun contient parfois des substances nocives pour la santé humaine. Le chercheur à l’Institut de recherche et de développement affirme que “Les variétés de blé produites au Cameroun sont dépourvues de ces substances, causes de nombreux cancers et appendicite chez les consommateurs.”

Joseph Olinga Ndoa

- Pub -

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Partager :

spot_imgspot_img

Populaires

Dans la même catégorie
Associé

soupçonné de meurtre de son épouse Un enseignant d’université écroué à la prison

Féminicide présumé : le Dr Fouolefack Christian est aux...

Douala: Les bêtes en divagation à l’abattoir

La Communauté urbaine de Douala (CUD) a procédé à...

Douala : plusieurs chantiers accusent d’énormes retards

Des sources dignes de foi, le super Maire de...