L’acteur politique remet en selle le Cadre de concertation citoyen, « C3 ». Le Cadre de concertation citoyen (C3), initiative promue par Djeukam Tchameni est né en 2020. La plateforme qui refait surface propose d’encadrer la coalition des partis de l’opposition dans la perspective de l’élection présidentielle 2025. Le communiqué rendu public par cette organisation précise que son objectif est de favoriser « la rupture avec l’ordre politique existant et le retour à la paix dans les régions du Nord–ouest et du Sud-Ouest. »
Le précurseur du Cadre citoyen de concertation (C3), Djeukam Tchameni, soutient vouloir « corriger les erreurs faites par les partis de l’opposition depuis le retour au multipartisme. » Des dissonances qui ont, à chaque fois, déstructurer les dynamiques initiées au sein de l’opposition camerounaise. Acteur en vue dans l’espace social et politique depuis le début des années 90, Djeukam Tchameni précise que « Le C3 n’est pas un parti politique, ni une coalition de partis politiques ou d’associations, et ne vise nullement à remplacer les regroupements existants. »
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Le retour du Cadre de concertation dans l’espace sociopolitique intervient dans un contexte marqué par l’existence d’une floraison de plateformes des partis politiques de l’opposition. Des coalitions qui entendent faire front commun en vue des différentes élections prévues l’année prochaine et notamment la présidentielle 2025. Ambition contrastée par les postures des différentes composantes qui se regardent en chien de faïence.
Des raisons pour le Cadre citoyen de concertation de marteler que l’objectif de cette plateforme est « d’amener ses membres à se parler et à mieux se connaître. Les encourager à identifier les causes politiques ou sociales d’intérêt commun et à mutualiser leurs énergies autour de ces causes. »
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In fine, soutient la correspondance rendue publique par le Cadre citoyen de concertation, il s’agit de « contribuer à la construction d’un socle républicain consensuel sur lequel des institutions fortes peuvent être construites et qui rendent possible l’alternative pacifique. »
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