La militante du Rassemblement démocratique du peuple camerounais raconte les réalités du pouvoir dans un livre. “La fin d’un rêve”, livre rédigé par la militante du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc), Inès Laure Kamto et le journaliste Jean Marie Kenfack est le récit d’une histoire vraie. La trajectoire de la candidate au poste de maire dans la localité de Baham, région de l’Ouest. L’histoire d’un rêve brisé par des lois non-dites au sein du Rdpc, parti au pouvoir.
C’est aussi le récit des pratiques inconnues des militants de base, usitées par les hiérarques du Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Dans un contexte où la transition à la tête de l’État est dans l’air du temps, les cadres au sommet du parti se livrent une guerre sans merci pour la confiscation des strapontins et l’accaparement du pouvoir présidentiel. Dans cet environnement, il ne fait pas bon d’être une militante “vertueuse” qui veut conquérir un siège sans sans bénéficier de l’assentiment des ténors du système en place.
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Inès Laure Kamto a cru pouvoir refaire la galaxie Rdpc tout en prônant la vertue politicienne. Mal lui en a pris. Interpellée, embastillée, humiliée et violée (au sens propre), la militante engagée et la philanthrope a été mise à mort avant d’échapper à la sentence prononcée contre elle. Elle réussit à s’extraire des griffes de ses bourreaux sur un coup du sort, alors qu’elle est internée à l’hôpital régional de Bafoussam.
Son exil forcé en Europe n’est d’ailleurs pas de tout repos. Dans le viseur de certains barons du régime, la pression est exercée sur des autorités françaises afin que la fugitive soit rapatriée au Cameroun.
C’est que celle que nombreux parmi les camerounais connaissent sous le prisme de “la femme qui voulait prendre la mairie de Baham” est dépositaire de nombreux secrets qui pourraient nuire à nombre de ministres, leaders politiques et hauts cadres d’administration au Cameroun. En clair, dans certaines sphères de la région de l’Ouest Cameroun et dans le sérail : “Inès Laure Kamto est une femme à abattre”. D’autant que toutes les stratégies usitées jusqu’ici, d’abord sous cape, puis à visage découvert, par certains pontes du régime n’ont pas prospéré.
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Respectivement ex-épouse du défunt homme d’affaires Victor Fotso puis du chef supérieur Baham, le docteur Inès Laure Kamto connait long sur les pratiques du pouvoir et nombreux parmi ceux qui l’incarne dans la région de l’Ouest Cameroun, dans les institutions protocolaires de l’État et au sein du gouvernement.
“La fin d’un rêve” est certe l’énoncé d’une histoire vraie mais aussi une invite adresser, d’abord à ses camarades de parti , le Rassemblement démocratique du peuple camerounais. Invite à modifier le mode de perception de la pratique du pouvoir que veulent leurs inculquer les hiérarques du parti au pouvoir. Mais aussi une invite à la sobriété et à la vigilance en ces temps où les sortent à la conquête du pouvoir incarné jusqu’ici par un président la République qu’ils disent, eux-mêmes, amoindri. “La fin d’un rêve” , au-delà de l’évocation première que traduit le titre est aussi un appel à l’éveil républicain.
“La fin d’un rêve” livre dont les auteurs Jean Marie Kenfack et Inés Laure Kamto espèrent qu’il ne subira pas les foudres de certains tenant du pouvoir au Cameroun est un livre réalité. Signé et approuvé par Éditions Maïa. Il devrait être en librairie au Cameroun en ce moment. Sauf volonté pour certains de réduire les révélations et le message qu’il porte au silence.
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