La 4è région militaire devrait rester en état d’alerte dans l’Extrême-Nord, selon un avertissement lancé par le général de division Saly Mohamadou le 1 Juillet dernier. Selon le général, le groupe terroriste Boko Haram s’apprête à perpétrer des attaques kamikases dans des zones à forte influence dans la région.
Dans une lettre qui date du 1er juillet 2024, le commandant de la quatrième région militaire interarmées (Remia4), le général de division Saly Mohamadou a lancé un avertissement urgent à tous les responsables militaires et de sécurité de la région de l’Extrême-Nord Cameroun. Le haut gradé dans sa lettre, a donné l’ordre de renforcer la sécurité et la vigilance dans la région, en réponse à des informations crédibles selon lesquelles le groupe terroriste Boko Haram pourrait utiliser des femmes en kamikaze, cachées sous des robes longues, pour attaquer des zones où se trouvent des civils et des militaires.
Le général Saly Mohamadou a aussi souligné l’importance d’un strict contrôle des personnes près des zones à risque, et a appelé à une surveillance renforcée pour prévenir toute nouvelle attaque terroriste.
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L’utilisation de kamikazes est devenue la principale tactique de Boko Haram pour mener ses attaques meurtrières. Le groupe a réussi à endoctriner de nombreux individus, en particulier des femmes et des enfants, pour en faire des armes humaines au service de sa cause. Ces kamikazes sont souvent recrutés parmi les populations les plus vulnérables, comme des déplacés internes ou des orphelins. Boko Haram profite de leur détresse et de leur désespoir pour les manipuler et les convaincre de se faire exploser dans des lieux publics, causant ainsi un maximum de dégâts et de victimes.
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La formation de ces kamikazes est un processus complexe, qui implique l’endoctrinement idéologique, l’entraînement physique et la préparation psychologique. Boko Haram s’appuie sur des techniques de lavage de cerveau et de conditionnement mental pour transformer ces individus en bombes humaines prêtes à se sacrifier pour la cause du groupe.
La menace des kamikazes de Boko Haram est d’autant plus redoutable qu’il est très difficile de les détecter et de les neutraliser avant qu’ils ne passent à l’acte. Leur capacité à se fondre dans la population civile et à agir de manière imprévisible rend leur identification et leur interception extrêmement complexes pour les forces de sécurité. Aucune étiquette pour cette publication.
