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Hôpitaux : Paul Biya nomme de nouveaux responsables

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Ces nominations sont intervenues à la faveur des décrets signés le 25 novembre 2024 par le chef de . Des chamboulements à la têtes de certains hôpitaux dits de référence du .

Le a signé hier lundi 25 novembre 2024 des décrets nommant trois nouveaux Directeurs généraux pour les hôpitaux. Le nouveau directeur du CHU de est Djientcheu Vincent de Paul, précédemment DG de l’hôpital général de Yaoundé, en remplacement de Félicien Ntone nommé à ce il y a un an seulement. Celui de Hôpital gynéco obstétrique de Yaoundé se nomme Che Kingsley Soh, précédemment Délégué régional de publique du Nord .

Le nouveau directeur de l’hôpital général de Yaoundé est tout simplement Essomba Noël Emmanuel, précédemment Directeur de l’hôpital Laquintinie de . Pour l’heure , l’hôpital Laquintinie de Douala est sans directeur général, aucun nouveau responsable n’y étant pas encore nommé. Ces nominations interviennent dans un contexte où l’image actuelle de nos hôpitaux est très pathétique. Pour nombre de patients, ils se seraient subrepticement transformés en prisons à ciel ouvert.

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Des patients sont de plus en plus convaincus de ce que nos centres hospitaliers ne répondent plus du tout à leurs attentes…Vrai ou faux! L’hôpital est-il le miroir de ce qui se passe au Cameroun? «Un pays où les tenants du pouvoir, au moindre malaise ou accident, sont évacués en dehors du pays. L’état désastreux, humiliant, dégradant et honteux des hôpitaux du pays, ne les concerne pas», affirme un militant du .

Paludisme: un moustique venu d’Asie inquiète l’Afrique

Dans une tribune publiée jadis par le journal Le Monde, l’essayiste camerounais Yann Gwet n’avait pas pu dissimuler son désarroi face à ce qui se passe dans les hôpitaux publics.
«En 2024, des hommes et des femmes meurent tous les jours dans les hôpitaux camerounais parce qu’ils doivent acheter sans en avoir les moyens leur propre seringue ou leur propre flacon d’alcool. En 2024, les hôpitaux camerounais sont, en somme, des lieux d’inhumanité, de et de malheur», écrit Yann Gwet.

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