L’honorable Cabral Libii sur son compte X a exprimé sa profonde désolation de voir le cofondateur du Pcrn Robert Kona poster côte à côte avec l’homme d’affaire Mohamadou Bayero Fadil le militant RDPC devant une banderole du Président Paul Biya. C’était à l’issue d’une rencontre qui a eu lieu le 20 avril 2024 entre les deux hommes à Garoua.
Le week-end dernier, nombre de personnes ont été ahuris de voir Robert Kona Co fondateur du Parti Camerounais pour la Réconciliation Nationale (PCRN) et qui s’apprête à tenir son congrès, poster aux côtés de Mohamadou Bayero Fadil, homme d’affaire proche du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC). Avec en toile de fond de ces images qui ont fait le tour des réseaux sociaux, l’effigie du Président Paul Biya.
A lire : Présidentielle 2025 : le Rdpc taxé d’être à la manœuvre de la dissension dans le PRCN
L’honorable Cabral Libii face à ceci s’est ainsi exprimé sur son compte X « Je l’avoue, ça m’attriste. Sans doute c’est parce qu’il a été définitivement exclu du PCRN à la demande des deux autres pères fondateurs du parti (Massardine Albert Fleuri et Wanfeo William) exaspérés par ses indélicatesses, qu’il rejoint notre principal adversaire politique », peut-on lire sur son compte.
Dans le même élan de tristesse, le président national du Pcrn implore les faveurs divine sur la nouvelle orientation pris par son désormais « ex-camarade ». « Même si cette trajectoire est logique, il demeure qu’avec lui nous avons œuvré un moment ensemble, pour l’alternance politique au Cameroun. Que Dieu lui fasse Grâce, même si nous connaissons le sort de tous ceux qui l’ont précédé dans cette voie… Triste, je suis. »
A lire : Solle Etonde Emmanuel Lucien est le nouveau président du MPCN
Sans perdre de vue son objectif pour 2025, le député a également saisi la brèche de cette actualité pour inviter massivement les leaders sociaux et religieux à mobiliser pour des inscriptions massives sur les listes électorales. « Avec tout le respect qui leur est dû, nous invitons les autorités morales de nos traditions et les autorités morales religieuses à donner leur impulsion à la dynamique citoyenne d’inscription sur les listes électorales. De même, sensibilisons en nos langues nationales», conclut-il. Aucune étiquette pour cette publication.