Alors que le président de la RDC affirmait lors de la campagne présidentielle en novembre dernier mettre hors d’état de nuire le mouvement rebelle une fois réélu, la réalité semble être toute autre.
La réalité du terrain frappe de plein fouet l’actuel président de la République Démocratique du Congo (RDC), Felix Tshisekedi, face aux mouvements des rebelles du M23 qui sèment la terreur dans le pays. Alors qu’il battait campagne pour un second mandat en fin 2023, il s’était laissé aller à des propos particulièrement offensives et sûr de lui, envers le Rwanda.
Ce dernier annonçait notamment «qu’à la première escarmouche», il réunirait les deux chambres du Parlement et déclarerait la guerre à son voisin d’à côté. Faisant référence aux trois drones de combat CH-4B installés à Goma depuis Novembre 2023, il avait ajouté que « Même pas besoin d’envoyer des troupes au sol. De chez, nous on peut atteindre Kigali ».
Tshisekedi est particulièrement submergé depuis sa réélection au mois de Janvier. Le mouvement de rebelles sème désormais le chaos dans la ville de Saké, contrôle les collines et barre l’accès à tous ses issues. La localité de Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu aux deux millions d’habitants, se retrouve ainsi asphyxiée.
A cela, s’ajoute aussi les mouvements de révoltes des citoyens face à ce carnage des M23 qui a gagné en intensité le 10 et 12 Février dernier, contre les institutions occidentales. L’ambassade des États-Unis à Kinshasa a tout de même appelé « le Rwanda à cesser de soutenir le M23 et à retirer immédiatement les forces armées rwandaises du territoire congolais ».
Malgré ces accusations, le Rwanda maintient qu’il n’est pas responsable de ce cataclysme qui fait rage dans le pays.
Massoda Chamberline(stg)